La suite et la fin des aventures de François Sagramor, le héros de Comment je suis devenu un fantôme. Sa vie de Fantôme est toujours en danger. Heureusement, Vieux-Débris, le président du Conseil des Anciens, veille toujours sur lui. Dans le second épisode, François avait fait la connaissance de sa grand-mère. Et dans ce troisième épisode, il découvre enfin sa vraie mère.
On se souvient de François Sagramor, ce garçon de onze ans, qui n'a pas survécu à un coup de poêle à frire. Devenu fantôme, il découvre un monde nouveau, une société à part entière, avec ses chefs, ses novices, une hiérarchie claire et précise. Le bien et le mal sont aussi présents dans l'audelà
: les fantômes sont les « gentils », le mal est incarné par les morts-vivants. L'état de fantôme est une véritable seconde chance, offerte à tous les enfants victimes d'injustice ou morts accidentellement. Et en matière d'injustice, François a été servi : ceux qu'ils croyaient être ses parents l'avaient en réalité enlevé à sa vraie famille pour lui faire vivre un véritable calvaire. Dans ce deuxième épisode, les morts-vivants, ennemis héréditaires des Fantômes, n'ont toujours pas dit leur dernier mot. Les voilà qui pratiquent le chantage : ils réclament des droits, une reconnaissance, faute de quoi ils exécuteront méticuleusement les Fantômes, les uns après les autres. Évidemment, la société des fantômes se mobilise, sous l'égide de Vieux-Débris, le patriarche et de Tilleul-menthe, la propre grand-mère de François Sagramor. François Sagramor, qui se trouve désigné volontaire pour servir d'appât à cette attaque des morts-vivants. Brrr !!!!
On retrouve dans cette suite la même veine, vive, alerte et pleine d'humour, qui a fait le succès des deux premiers tomes. La véritable saveur de cette série est là, dans le décalage entre les réalités décrites et le ton général du texte. Les protagonistes sont des fantômes ; ils ont vécu les pires atrocités dans leur vie ; ils sont confrontés à des forces du mal qui veulent leur mort. Mais
tout ceci est écrit avec une distance et une ironie délicieuse. En clair, on rit beaucoup.
Comment je suis devenu un fantôme a obtenu plusieurs prix, notamment en 2003 le prix des jeunes lecteurs des collèges de Valenciennes, et le prix des lecteurs en herbe de Bègles.
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