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Les souvenirs délicieux et vifs de Pauline de Pange sont pour nous comme un conte de fées. Car l'arrière petite fille de Madame de Staël, et nièce de la comtesse de Ségur, a connu un monde plus proche du XVIIIe siècle que du nôtre. Un temps où l'on savait vivre heureux : l'hiver à Paris, dans de vastes demeures ; les jeux, les fiacres, les soirées somptueuses ; puis la transhumance estivale vers Dieppe, les demeures à la campagne, les déjeuners sur l'herbe...
On a peine à croire qu'on ait pu vivre ainsi, il y a tout juste quatre générations : on perçait alors les Champs Elysées pour y bâtir les deux palais de l'Exposition universelle ; on rêvait que bientôt le Métropolitain gronderait sous les pavés, et que des arches franchiraient la Seine d'un seul bond... C'était l'avenir.
D'un oeil complice mais ironique, tendre aussi, la petite fille d'alors nous tend la main et nous appelle : oui, ce monde-là a existé, ce monde d'hier c'est encore le nôtre, et quelle joie de s'y plonger ! C'était 1900.
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