Quand la rentrée littéraire éclaire la question de la guerre d'un jour nouveau
« Le jour de la naissance de mon fils, j'ai décidé d'aller bien, pour lui, pour nous, pour ne pas encombrer le monde avec un pessimisme de plus. Quelques mois plus tard, des attentats ont endeuillé notre pays. J'en étais à la moitié de ma vie, je
venais d'en créer une et la mort rôdait. L'Enfant articulait ses premières syllabes avec le mot guerre en fond sonore. Je n'allais pas laisser l'air du temps polluer mon bonheur. »
Roman d'une vie qui commence, manuel pour parents dépassés, réflexion sur la transmission, cette chronique de la paternité dans le Paris inquiet et résilient des années 2015-2018 réussit le tour de force de nous faire rire sur fond de
tragédie.
Quand la rentrée littéraire éclaire la question de la guerre d'un jour nouveau
Comme je l’écris régulièrement avant d’écrire des chroniques sur le Blog, je suis avant tout Papa, d’un petit garçon et bientôt d’un autre qui ne devrait pas tarder à pointer le bout de son nez. Ce Statut de Papa, influe sur mes choix de lectures ou bien encore d’écoutes livresques.
Et lorsque je me suis vu proposer la lecture de « Comme à la guerre » de Julien Blanc-Gras, je n’ai pas hésité une seconde. Et en plus de la thématique paternelle, il faut rendre à César ce qui est à César, l’auteur à une plume à la fois drôle et sensible.
« Comme à la guerre » ressemble à un journal intime d’un Papa d’un petit garçon de trois ans au lendemain des attentats de Charlie Hebdo, dans le même temps, il découvre des lettres de son grand-père soldat pendant la seconde guerre mondiale. Et nous qui pensions que la guerre était histoire du passée, bien que les statistiques démontre que la vie n’a jamais était aussi paisible qu’aujourd’hui, voilà que l’ombre du démon plane au-dessus de nous. Deux histoire en parallèle, pour une question, que laissera-t-on a nos enfants ? Comment sera fait demain ? Est-il raisonnable de donner la vie dans ces conditions ?
Julien Blanc-Gras, nous offre un journal de bord d’un Papa du XXIe siècle qui malgré les apparences donne un véritable souffle d’optimisme.
Un livre lu dans le cadre du Cercle livresque. Grand merci à Lecteurs.com et aux éditions Stock !
"Condamné à l'intranquillité par l'existence de son enfant, le parent, programmé pour protéger sa descendance, se fait des noeuds au cerveau. Ça veut dire quoi, protéger ? [...] Où se trouve l'équilibre entre sécurité et confiance ?" (p.125)
Cet équilibre que le narrateur, tout nouveau père, ne cesse de chercher, semblable en cela aux autres parents, l'auteur l'a parfaitement trouvé entre distance et proximité, humour et tragédie, sphère intime et sphère publique. Un enfant naît et, soudainement, la vie, le monde, le temps, semblent se reconfigurer différemment et prendre des dimensions jamais encore envisagées jusque-là. Et, lorsque cette naissance survient juste avant le massacre du 7 janvier 2015, aux interrogations légitimes et banales d'un père viennent s'ajouter des peurs et des questions que l'on peut penser sans précédent pour cette génération. L'Enfant va-t-il apprendre, grandir, vivre, dans un pays en guerre ? Que lui transmettre qui le soutienne, l'accompagne, le fasse véritablement être au monde, quel que soit ce monde ?
On suit avec un sourire qui mute souvent en éclat de rire les mésaventures de ce papa à la fois émerveillé et lucide devant les progrès de son fils. Le décalage entre le langage souvent savant du père et les réparties prosaïques de l'enfant, l'humour avec lequel les situations quotidiennes sont décrites et commentées, placent le roman à la juste distance entre angoisses et bonheurs. L'image du père qui veut se montrer responsable, raisonnable, sérieux, en un mot adulte, est sans cesse battue en brèche par celle d'un papa absolument dépassé par cette jeune vie qui s'épanouit et qui accapare tout l'espace parental.
Et pourtant ! Les trois premières années de l'Enfant sont jalonnées par les attentats. Les écoliers apprennent à se "confiner", à suivre le protocole en cas d'irruption terroriste, des militaires armés sillonnent les rues de Paris, les gares, les stations de métro. Mais le danger peut aussi se cacher dans un circuit électrique défaillant, dans un refus de priorité, dans une rue qu'on traverse sans regarder, dans un virus agressif... Éprouver la peur sans se laisser envahir par elle, sans que les relations parents-enfant en soient faussées. C'est à cette sorte d'apprentissage tâtonnant du rôle de père que Julien Blanc-Gras nous fait assister par cette chronique réaliste, scandée par les découvertes enfantines qui prennent souvent la forme de gags drôlissimes. En intercalant dans cette chronique savoureuse des extraits du journal de guerre de son grand-père maternel, le temps paternel devient aussi celui de la transmission d'une histoire familiale et de valeurs qui fondent un être.
Bien plus qu'une lecture divertissante (ce qu'il est aussi !), "Comme à la guerre" nous plonge dans les affres et les questionnements d'un père d'aujourd'hui, en prise avec son époque mais peu disposé à "laisser l'air du temps polluer [s]on bonheur". Il remue des interrogations essentielles et pas seulement pour les parents, mais aussi pour tout être humain confronté au mélange du pire et du meilleur. Sous le ton léger et humoristique, la gravité ne cesse de percer. Elle affleure souvent mais sans jamais être envahissante. C'est vraiment une belle réussite !
https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2019/03/comme-la-guerre-de-julien-blanc-gras.html
" Le jour de la naissance de mon fils, j’ai décidé d’aller bien, pour lui, pour nous, pour ne pas encombrer le monde avec un pessimisme de plus. Quelques mois plus tard, des attentats ont endeuillé notre pays. J’en étais à la moitié de ma vie, je venais d’en créer une et la mort rôdait. L’Enfant articulait ses premières syllabes avec le mot guerre en fond sonore. Je n’allais pas laisser l’air du temps polluer mon bonheur. "
Julien Blanc-Gras, reporter et globe-trotter, est devenu père après avoir longtemps hésité car l'état du monde ne l'encourageait pas à donner la vie. Peu de temps après la naissance de son fils surviennent les attentats du 7 janvier 2015. Julien Blanc-Gras commence alors à écrire ce texte, fort de ses interrogations sur sa responsabilité d'avoir mis au monde son fils dans un monde en guerre. Comment le protéger? Que signifie protéger? L’intranquillité n'est-elle pas liée à la fonction de parent?
Mais la situation dans laquelle est la France est-elle comparable à celles de pays qui vivent de graves conflits depuis des années? Est-elle comparable à l'horreur dans laquelle a été plongé son grand-père maternel lors de la seconde guerre mondiale? Comment nos ascendants ont-ils traversé une telle violence? Julien Blanc-Gras va s'approcher du vécu de son grand père maternel qui lui a confié son journal intime commencé au lendemain de la déclaration de guerre et qu'il avait tenu au front puis en captivité.
Récit de sa découverte de la paternité, de son émerveillement devant l'éveil de son fils, ce texte de Julien Blanc-Gras est entrecoupé de lettres qu'il envoie à son fils lors de ses voyages. Il s'étend sur ses réflexions et interrogations sur l'éducation et la transmission. Julien Blanc-Gras met en perspective l'époque de son grand-père et la notre pour en conclure que l'humanité va mieux. Un petit texte résolument optimiste qui fait du bien à défaut d'être vraiment marquant.
Grâce aux éditions Stock, via net galley, j'ai eu le plaisir de lire Comme à la guerre de Julien Blanc-Gras.
Julien Blanc-Gras a décidé le jour de la naissance de son fils de ne pas encombrer le monde avec un pessimisme de plus. Quelques mois plus tard, des attentats ont endeuillé notre pays. Il en était à la moitié de sa vie, il venait d'en créer une et la mort rôdait. L'Enfant articulait ses premières syllabes avec le mot guerre en fond sonore. Il n'allait pas laisser l'air du temps polluer son bonheur...
Cet ouvrage n'est pas un roman, ce sont plutôt des chroniques, des petits mots à son fils, ainsi que des extraits de carnets de son grand-père, écrits pendant la seconde guerre mondiale. L'auteur nous parle de lui, de son fils (l'enfant), de sa femme, de leur vie.
J'ai trouvé ça très intéressant, sans avoir l'impression d'être une voyeuse car ce sont des tranches de vie, certes dans un sens c'est personnel mais l'auteur ne va trop loin, n'en fait pas trop.
Il y a de très bonnes réflexions sur notre vie actuelle, sur la guerre, sur la paternité.. L'ensemble est très agréable à lire. J'ai beaucoup aimé les petits mots qu'il envoi à L'enfant quand il part en voyage. J'ai été touché par certains passages des carnets de guerre de la seconde guerre mondiale.
Comme à la guerre de Julien Blanc-Gras m'a fait passer un bon moment de lecture.
Ma note : 4 étoiles :)
"Je méditais sur l'utilité de l'auteur en l'an 12 après Zuckerberg dans un TGV qui me ramenait d'Albertville à 307 km/h. A quoi je sers ? Apparemment ma fonction dans la société, c'est étrange, consiste à raconter ma vie et celles des autres pour faire résonner une corde chez celui qui veut bien me lire. Voilà mon unique compétence, filtrer le réel et poser des mots dessus. Ce n'était pas grand-chose, c'était déjà ça".
Oui, forcément, quand on devient père en 2015, dans un contexte post-attentats, ce ne sont pas les questions qui manquent. Quand on est de surcroit habitué à arpenter le monde, à l'observer et à le raconter, ce questionnement se nourrit de multiples dimensions. Et c'est ce qui m'a incitée à lire ce récit, après avoir écouté Julien Blanc-Gras en parler lors de la présentation de la rentrée Stock. Un récit dans lequel l'auteur observe l'éveil progressif de son fils, dans un monde que l'on dit "en guerre". Lui qui avoue avoir longtemps hésité à se reproduire (vu l'état du monde), hésitations qui furent à l'origine d'un précédent récit "In utero" (que je n'ai pas lu).
Mettre un enfant au monde de nos jours veut-il dire le condamner à la guerre ? Et puis ce mot n'est-il pas trop fort pour qualifier une situation certes préoccupante (attentats à répétition, climat de violence...) mais assez éloignée de ce que connaissent les pays confrontés à un vrai conflit depuis des années ? Au même moment, l'auteur s'est vu confier par l'un de ses grands-pères le carnet qu'il a tenu pendant la seconde guerre mondiale, d'abord au front puis en captivité. On le voit, le sujet de la transmission est au cœur de ce texte qui confronte les expériences et les observations pour tenter de mettre la suite de l'histoire sur de bons rails.
J'ai apprécié l'équilibre de ce récit qui veille à rester du côté de l'optimisme sans céder à la naïveté ; nul doute que l'ouverture sur le monde qui est le quotidien de l'auteur l'aide à analyser, à réfléchir et à garder la tête froide. Capable de s'émerveiller devant chaque progrès du petit être qui évolue quotidiennement, capable de choisir d'être heureux comme la dernière des politesses face aux nuages et aux menaces qui auraient vite fait d'engloutir les plus optimistes d'entre nous. Il y a dans le regard du père sur son enfant, une interrogation sur l'éducation et la transmission, ce qui façonne un individu dès son plus jeune âge, ce qui conduit - par de multiples différences, accidents - un être à réagir d'une façon ou d'une autre face à l'adversité, aux provocations, aux situations de conflit. Il y a aussi, dans la confrontation avec le passé et l'expérience de son grand-père, une sorte de justification à continuer la chaîne que ces hommes, qui ont connu la guerre, n'ont pas rompue.
Je vous rassure, on sourit beaucoup au fil de ces pages plutôt tendres grâce aux qualités d'observateur de l'auteur et à sa capacité à se moquer gentiment de lui-même. Mais on glane aussi quelque matière à réflexion, ce qui n'est jamais du temps perdu. La lecture est agréable, l'impression finale est légère malgré les sujets abordés. Du coup, l'empreinte laissée ne sera sûrement pas très forte, ni très marquante. Mais on ne peut pas tout avoir.
"C'est le pouvoir du langage et de l'imagination qui nous maintient en haut de la chaine alimentaire. Nous sommes liés par les dieux, les Etats, les lois, l'argent : autant de concepts sans réalité matérielle. Ils n'existent que parce que nous choisissons d'y adhérer collectivement. Notre efficacité collaborative s'explique par notre capacité à produire de la fiction. Pour survivre, et se grandir, il faut savoir raconter des histoires. Perspective rassurante quand on est écrivain".
(chronique publiée sur motspourmots.fr)
Julien Blanc Gras est écrivain, reporter-voyageur, éternel globe-trotteur.
Dans le Paris des attentats de 2015, il devient père.
L’Enfant nait au cœur d’une capitale meurtrie, marquée par le terrorisme, où les militaires patrouillent devant les crèches, où l’on se méfie de chaque personne qui entre dans le métro, où il est difficile de penser à demain.
D’un côté la vie, de l’autre la mort. D’un côté l’insouciance, de l’autre la violence.
C’est le grand télescopage !
Dans ce contexte si particulier, l’auteur nous offre une chronique de la paternité, partageant ses doutes, ses angoisses, son émerveillement, son bonheur, ses questionnements.
Est-ce bien sérieux de faire un enfant au temps de Daesh ?
Comment protéger l’Enfant face à l’horreur ?
Parallèlement, il plonge dans les journaux intimes de ses grands-pères qui ont vécu la Seconde Guerre mondiale.
Le récit contemporain et le récit du passé s’entremêlent avec fluidité et cohérence.
La guerre de ses aïeux entre en résonnance avec les évènements terroristes actuels.
Julien Blanc Gras nous raconte cette aventure à la fois intime et universelle sur un ton tendre, drôle, enjoué et excessivement sensible.
En choisissant l’humour, cette réflexion sur la transmission fait mouche et touche au cœur.
Une véritable bouffée d’optimisme, servie par un sens de la formule juste.
Un livre qui retrace les débuts d’une paternité jusqu’aux trois ans de l’enfant, peu de temps après les attentats de Paris. L’auteur reprend les écrits de ses grands-parents qui ont connus la guerre de 1939-45 pour chercher ce qui lui est transmis, ce qu’on lui a légué et comment lui doit transmettre à son fils. Une véritable question pour préparer au mieux nos enfants dans ce monde instable. Le talent d’écrivain de Julien Blanc Gras est bien là avec une plume parfois drôle et parfois grave tout au long de ce récit sans perdre de vue l’optimisme.
« Le jour de la naissance de mon fils, j’ai décidé d’aller bien, pour lui, pour nous, pour ne pas encombrer le monde avec un pessimisme de plus. Quelques mois plus tard, des attentats ont endeuillé notre pays. En meurtrissant la chair des uns, les terroristes visaient le cœur de tous. Mes quarante ans approchaient. J’en étais à la moitié de ma vie, je venais d’en créer une et la mort rôdait. L’Enfant articulait ses premières syllabes avec le mot guerre en fond sonore. »
Délaissant pour un temps le récit de voyage, Julien Blanc-Gras explore dans un savoureux roman les affres de la paternité post-attentats. Émouvant, drôle et un peu angoissant.
Nous avions laissé Julien Blanc-Gras naviguer à travers les icebergs, essayant de «Briser la glace» du côté du Groenland. Il nous revient dans une chronique douce-amère, en jeune père de famille. L’enfant naît le 8 janvier 2015 et les premières lignes du livre en donnent le ton: «Le jour de la naissance de mon fils, j’ai décidé d’aller bien, pour lui, pour nous, pour ne pas encombrer le monde avec un pessimisme de plus. Quelques mois plus tard, des attentats ont endeuillé notre pays. En meurtrissant la chair des uns, les terroristes visaient le cœur de tous. Mes quarante ans approchaient. J’en étais à la moitié de ma vie, je venais d’en créer une et la mort rôdait. L’Enfant articulait ses premières syllabes avec le mot guerre en fond sonore.»
Julien Blanc-Gras va alors nous confier le récit des premières années de ce petit bonhomme, entre angoisses existentielles, nouvelles habitudes à prendre, adaptation de son planning et progrès du bout de chou. Cette manuel à l’usage des futurs ou jeunes parents est à la fois joyeux et angoissé, drôle et sérieux, surprenant et très prévisible. Tout simplement à l’image de la vie.
Les trois personnages de cette chronique jouent leurs rôles à la perfection, devenant des sortes d’archétypes. Outre le père narrateur, ils s’appellent du reste «La Femme» et «L’enfant». Et on prend plaisir, comme dans La Vie mode d’emploi de Perec, à pénétrer dans leur appartement parisien pour y découvrir les scènes de la vie conjugale après l’arrivée d’un nouvel habitant: «J’ai servi un verre de chardonnay à la Femme pendant qu’elle déroulait sa journée de travail. Elle officiait dans la filiale culturelle d’une très grande entreprise et fréquentait de ce fait autant de costumes-cravates que de saltimbanques. Elle passait sa vie à courir entre les réunions PowerPoint infestées de requins et les cocktails d’avant-premières truffés de parasites mondains, slalomant dans le Tout-Paris avec son énergie de taureau et sa grâce de libellule pendant que j’écrivais des histoires, réelles ou fictives, chez nous, seul, vêtu de mon plus beau survêtement. Je l’écoutais d’une oreille, l’autre étant tendue vers notre progéniture. Dans son parc, l’Enfant repu poussait des couinements d’extase pure: il venait de se rendre compte qu’il avait un hochet entre les mains et il n’en revenait pas. L’émerveillement est contagieux. La Femme et moi redécouvrions l’étendue du pouvoir de la contemplation. L’horizon s’obscurcissait, mais nous avions une lumière sous les yeux.»
Habilement mené, ce récit plein de tendresse et d’optimisme mesuré – «Mon fils grandit dans un monde qui va mieux. Je lisais des ouvrages optimistes pour achever de m’en convaincre» – jette aussi un pont entre les générations. La sienne bien sûr, plutôt heureuse du côté de Gap, une époque où l’on découvrait le monde en lisant Tout l’univers, mais aussi celle de Marcel dont il a retrouvé les carnets de guerre et dont l’engagement et le récit viennent en contrepoint de ces journées où la menace pointe à nouveau.
Entre une contribution au recueil Nous sommes Charlie, «entre Jacques Attali et Victor Hugo», des voyages en Argentine, au Groenland, en Inde, aux États-Unis ou encore au Cameroun qui lui permettent d’adresser des cartes postales à message philosophique à son fils, nous découvrons les visites à la crèche ou au parc, les étapes de la socialisation et celles de l’acquisition du langage, la découverte du goût, des odeurs, du monde. C’est riche de ces mots d’enfant qui font fondre de plaisir, c’est tendre et d’une profonde sincérité. Avec quelques jolies formules, dont celle-ci qui conclura joliment cette chronique: «J’ai quarante ans, un enfant crie « joyeux anniversaire papa » et je suis éternel.»
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