"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Certains veulent faire de leur vie une oeuvre d'art, je compte en faire un long voyage. Je n'ai pas l'intention de me proclamer explorateur. Je ne veux ni conquérir les sommets vertigineux, ni braver les déserts infernaux. Je ne suis pas aussi exigeant. Touriste, ça me suffit. Le touriste traverse la vie, curieux et détendu, avec le soleil en prime. Il prend le temps d'être futile. De s'adonner à des activités non productives mais enrichissantes. Le monde est sa maison. Chaque ville, une victoire. J. B.-G.Julien Blanc-Gras appartient à cette race de passeurs décomplexés qui comptent bien traverser Canaan et toute la planète, sans piétiner quarante ans le désert. Cultivé, facétieux et drôlissime, il est doté du regard pénétrant et décalé de celui qui sait apprécier sans être dupe. Bernadette Atlan, Le Nouvel Observateur.
J'ai adoré l'humour pince sans rire de l'auteur et ses jeux de mots.
S'il ne me restera rien de ses descriptions de voyages, je garderai en mémoire le souvenir d'un voyageur qui aime les habitants des pays dans lesquels il se rend.
Plus que les paysages et les attractions touristiques, ce sont les rencontres qui font le sel de ses voyages.
«Je ne suis pas allé dans tous les pays du monde mais je suis venu ici. »
C’est sans éloquences encyclopédique ou géopolitique que l’auteur déballe avec talent, un gros balluchon de souvenirs et anecdotes savoureuses de ses voyages sur différentes destinations à l’étranger : Angleterre , Colombie (où les rhinos dans l’hacienda Napoles d’Escobar viennent de gagner leur procès cette semaine), Inde, Népal, Tunisie, Maroc, Polynésie, Liechtenstein, Vatican, Luxembourg, Monaco, Brésil, Chine, Guatemala, Proche-Orient, Madagascar, Mozambique, aéroports et transits, cabines d’avion et Paris ‘chez soi, eau chaude et Nutella’).
C’est un écrit dynamique et réaliste.
Pour les quelques pays où j’ai moi-même trainé mes baskets, les observations s’avèrent concordantes et l’esprit caustique correspondant.
(A cause des tonalités du langage, en Chine, je n’ai pas eu le souci de l’auteur d’avoir craint d'insulter la famille d’un guichetier de gare en mal prononçant le nom de la ville Chongqing mais par contre, pendant des mois, j’ai demandé de la soupe dans mon café au lieu de demander du sucre…).
Comme toute personne qui voyage non pas en se contentant de payer la carte postale, mais en s’investissant d’un vécu auprès ou parmi les locaux en en observant le quotidien et l’environnement, Julien Blanc-Gras sait talentueusement décrire un paysage visuel, une société palpable et restituer les arcanes des us et coutumes des endroits où il se rend en traduisant parfaitement les réalités profondes de ces contrées en les faisant parfois s’entrechoquer avec les différences de notre propre culture de façon parfois surprenantes, absurdes ou cocasses.
Il colore le voyage avec ses plaisirs et ses travers non précisés dans les guides touristiques.
C’est un livre succulent, généreux et enrichissant.
J’en salue les souvenirs de mes propres voyages, la découverte de territoires qui me restent inconnus et surtout la bonne humeur générale qui s’en dégage.
Je remercie l’auteur de m’avoir fait souvent rire de bon cœur !
« Nous avons visité la Terre, nous l’avons magnifiée et dévastée, nous allons repartir. »
« Pour l’instant, je sais où je suis. Je suis adossé contre la croûte terrestre, écrasé par le bonheur d’être vivant, ici et maintenant. Immobile, je me fonds dans le paysage. Je laisse une empreinte qui ne tardera pas à s’effacer. Je ne fais que passer. »
Lecteurs, vous aimez les voyages ? Atlas vous tient et vous avez de la gratitude pour Ératosthène ? Loin de vous nuire, ce sont les différences qui vous enrichissent ? Vous pensez prendre un avion ? Ce livre débordant d’énergie et de joie de vivre est pour vous !
« —Mark, il faut faire quoi si on croise un lion ?
—Il faut profiter de l’instant. »
Julien Blanc-Gras nous emmène dans son tour du Monde. Les étapes se succèdent, trop bâclées pour moi parfois, mais il retranscrit parfaitement l'ambiance et l'état d'esprit des autochtones de chaque pays avec un trait d'humour très subtil. Il n'est pas un touriste comme les autres puisqu'il s'immerge réellement dans la culture de chaque pays visité et nous en décrit les principales caractéristiques.
Je suis restée un peu sur ma faim.
c'est une impression de voyage que partage avec nous l'auteur. Chaque chapitre court est une aventure dans un nouveau pays.
Loin d'être un touriste classique qui reste bine dans les clous, c'est au plus près de la population que Julien visite les différents pays nous montrant une image souvent bien différente que celle que les journalistes ou autres voyagistes essaient de nous présenter.
J'ai aimé ce qu'il raconte de la Colombie, en particulier.
J'ai aimé retrouvé la verve découverte dans In Utero ce récit est moins personnel mais très enrichissant et invite au voyage.
J'ai écouté la version AUDIO (éditions "Le livre qui parle", 2012) lue par Xavier Béjà.
Le comédien réussit parfaitement à retranscrire les émotions et l'humour omniprésent du récit de voyage de Julien Blanc-Gras.
Il donne réellement vie au texte en utilisant une voix différente pour chaque personnage.
Une vraie réussite !
"Touriste" a été adapté en BD aux éditions Delcourt [site de l'éditeur : https://www.editions-delcourt.fr/serie/touriste.html]
C’est un tour du monde en 18 étapes que nous offre cette fois Julien Blanc-Gras. Parti de sa terre natale à l’aube de sa majorité, l’auteur n’a plus posé son sac à dos que pour quelques semaines par ci par là. Du moins c’est ce que sous-entend ce livre de voyages.
Avec son regard toujours naïf et pertinent, juste et humoristique, il m’a emmenée (à moindre frais 6,60 euros pour une aventure pareille, avouez que c’est donné) de l’Angleterre au Mozambique en passant par tous les continents (sauf dans le grand Nord, mais ça c’est une autre histoire).
En bon journaliste, il décrit simplement les situations ce qui permet au lecteur de se trouver immergé dans l’histoire et d’apprendre en s’amusant. Et on s’amuse beaucoup, y compris aux dépends du narrateur ! Il faut dire que ses périples se font hors des sentiers battus (l’épisode guatémaltèque me laisse pantoise… non mais sérieux, ça se passe comme ça là-bas ?)
Articulé en 18 chapitres indépendants, c’est un livre idéal quand on doit patienter dans une salle d’attente surchauffée (oui je confirme, ça sent le vécu) mais que j’ai lu d’une traite, parce qu’une fois commencé, c’est difficile de s’arrêter ! Et une fois terminé, je n’ai qu’une hâte, c’est reprendre la route des écoliers à travers le regard si particulier de cet auteur…. Alors on repart ?
Julien Blanc-Gras nous raconte quelques-unes de ses anecdotes de voyages à travers le monde. C'est léger et sympathique, plein d'humour. Il n'a pas la prétention d'être un écrivain-voyageur comme peut l'être un Sylvain Tesson ou un Cédric Gras. Plus modestement il se qualifie de "touriste" ce qui ne l'empêche pas d'aller dans des coins reculés de notre planète et de vivre des moments intenses. Parfois on se retrouve dans ce que le touriste à l'occidentale a de plus absurde. Ce qui permet de prendre beaucoup de recul par rapport à notre propre existence... avec un certain sourire.
Toute une vision du voyage, des moments qui nous font et nous défont, des leçons à en tirer, des rencontres qu'on y fait, et des décisions qu'on prend en rentrant... délicieux.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !