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Colette Yver, femme de lettres, femme de coeur ; quand le feminisme était une injure

Couverture du livre « Colette Yver, femme de lettres, femme de coeur ; quand le feminisme était une injure » de Regine Thieulent-Torreton aux éditions Wooz Editions
Résumé:

Il est des écrivains qui vivent dans la misère et ne sont reconnus qu'après la mort, il en est d'autres qui connaissent un succès fulgurant et retombent dans l'anonymat?: Colette Yver (1874-1953) est de ceux-là. Pourtant, avec une soixantaine d'oeuvres littéraires, le prix Fémina, la Légion... Voir plus

Il est des écrivains qui vivent dans la misère et ne sont reconnus qu'après la mort, il en est d'autres qui connaissent un succès fulgurant et retombent dans l'anonymat?: Colette Yver (1874-1953) est de ceux-là. Pourtant, avec une soixantaine d'oeuvres littéraires, le prix Fémina, la Légion d'honneur tout portait à croire que son nom resterait dans les mémoires, il n'en est rien. Convaincue que les femmes avaient un rôle à jouer dans une société où l'éducation ne leur était délivrée qu'à minima, elle a revendiqué à travers ses écrits une meilleure prise en compte de leurs qualités, principalement intellectuelles. Mais les postulats d'une société misogyne et d'une éducation catholique traditionaliste l'ont contrainte à ne concevoir qu'une partie de la définition du féminisme. Elle n'a retenu que l'extension du rôle de la femme dans la société, omettant l'égalité homme-femme qui devrait en découler. Femme de coeur autant que de lettres, Colette Yver était sensible aux problèmes humanitaires et sanitaires de son époque?: le dénuement, le mal-logement, l'illettrisme. Mais sa plus grande bataille résidera dans la lutte contre la tuberculose. Elle n'a pas hésité, pour la combattre, à user de ses propres deniers et de sa notoriété.

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