"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans la deuxième partie du XIIIe siècle, un trouvère anonyme compose un immense roman en octosyllabes à rimes plates, Claris et Laris. Alors que son auteur connaît parfaitement les récits de ses prédécesseurs, il prend le parti d'ignorer les événements ayant précipité la fin du règne d'Arthur afin de concevoir une utopie chevaleresque destinée à résister aux ravages du temps. Il élabore une somme en puisant son inspiration dans les chansons de geste, l'historiographie, les romans antiques et bien sûr, les romans arthuriens en vers ou en prose. Claris et Laris ne se réduit pourtant pas à une énumération de topiques. La récriture est mise au service d'une éthique et d'une esthétique originales. Le trouvère rêve d'une société idéale soudée par la force du compagnonnage guerrier. Dédaignant les miracles et les interventions divines, refusant la conception eschatologique du monde, il incite ses lecteurs à puiser dans l'amitié la force susceptible d'améliorer le monde qui les entoure.
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