80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Définir un "imaginaire topographique" dont les valeurs, les images et les perceptions règlent les descriptions de lieux au sein d'une multitude de productions culturelles : telle est l'ambition de cet ouvrage. A travers l'analyse de trois oeuvres considérées comme des jalons dans le développement de cet imaginaire, celles de John Ford, de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet et de Tariq Teguia, l'objectif est de saisir la façon dont les cinéastes s'inscrivent dans certaines traditions iconographiques liées aux représentations topographiques, tout en inventant de nouvelles images des lieux qu'ils enregistrent. Ainsi, la prise en compte des lieux et de la longue durée dans les analyses de films permet de porter un regard nouveau sur des oeuvres déjà connues et de saisir leurs relations avec des films plus contemporains, à travers un problème d'image spécifique, celui de l'invention de lieux proprement filmiques.
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