"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Cinabre, c'est la couleur de l'hôtel le plus chic de Toulouse, étau de velours fréquenté par une clientèle fortunée. Un rouge minéral qui rappelle la couleur du sang.
L'Hôtel Ferdinand fut le théâtre d'un quadruple homicide dans les années 1980. Son directeur, Eugène Ferdinand, y massacra sa famille avant d'être abattu par la police. Toute sa famille sauf Richard, petit dernier miraculé. C'est lui-même qui décidera trente ans plus tard de rouvrir l'établissement... Mais on n'efface pas à coups de travaux monumentaux une réputation sulfureuse.
Les Rois de Pique sont six anciens camarades de promo qui ont fui l'hôpital pour se lancer en indépendants. Lorsque l'un d'eux disparaît après avoir soigné une cliente de l'Hôtel Ferdinand, personne ne semble s'en émouvoir. Seul Elliot Akerman, infirmier sensible et sans concession, va partir à sa recherche.
Pendant ce temps, Toulouse vit sous la terreur d'un tueur qui attaque ses victimes au sabre. Est-il isolé ? Et qui doit se sentir menacé ? Pour le capitaine Aubert et son équipe, c'est le début d'un combat sans fin contre une hydre voilée par des nappes de sang.
À propos de l'auteur Cinabre est le quatrième roman de Nicolas Druart après Nuit blanche (Grand Prix du Suspense psychologique, 2018), Jeu de dames (2019), L'Enclave (Prix de l'Embouchure, 2021).
Ce livre est sélectionné en 2023 pour le prix Harper Colins, l’auteur nous plonge dans un climat angoissant, sombres, diabolique et malsain, le suspense est au rendez vous, une ambiance pesante et des personnages intéressants. Les chapitres s’enchaînent sans temps mort.
"De nos jours, les êtres humains passent leur temps à se juger. C’est le mal du siècle. Aujourd’hui, vous êtes jugé pour tout et n’importe quoi. Il existe les jugements standards : le sexe, la couleur de peau, la religion, le style vestimentaire, l’orientation sexuelle ; mais, ces dernières années, cette liste a augmenté de façon exponentielle. Désormais vous pouvez être jugé sur votre régime alimentaire, votre empreinte carbone, l’endroit où vous faites vos courses, si vous commandez sur Internet. Et, comble de la bêtise, vous pouvez même attribuer des notes. Nous sommes dans une culture de jugement et de notation. On juge. On note. Vous pouvez noter le film que vous avez vu au cinéma, le dernier bouquin que vous avez lu, mais aussi le restaurant où vous avez mangé la veille, le coiffeur qui vous a coupé les cheveux, le médecin qui vous a examiné, l’hôpital qui vous a soigné. Vous pouvez même demander à vos proches de noter le service funéraire qui s’occupera de vous."
Que dire, si ce n'est que plus je lis Nicolas Druart, plus je deviens fan ?! J'ai lu Cinabre en à peine deux jours. Cette fois, l'auteur délaisse les campagnes pyrénéenne et aveyronnaise pour nous plonger dans un Toulouse en proie à un tueur en série qui découpe ses victimes au sabre et dans un mystérieux Hôtel qui semble pousser les gens à la mort et à la folie. L'intrigue se concentre sur Elliot Akerman, un infirmier sensible et sans concession, qui va partir à sa recherche d'un de ses collègues dans les entrailles de l'Hôtel. Parallèlement à cela, nous suivons l'enquête sur le tueur au sabre.
Cinabre est un page-turner qui mélange habilement les genres, entre thriller et récit fantastique avec un petit côté Shining. Les chapitres sont courts, le rythme très rapide, avec une monté progressive de l'angoisse.
Nicolas Druart est excellent dans l'art de raconter des histoires horrifiques. J'ai, à chaque fois, l'impression de vivre un film d'horreur avec les personnages, de plonger avec eux dans l'horreur et dans la folie. Une des forces de Nicolas Druart, selon moi, est de faire des lieux de l'intrigue presque des personnages à part entière. Comme le zoo dans Instinct ou l'Enclave, l'Hôtel Ferdinand semble avoir une vie propre, tour à tour séduisant, effrayant, meurtrier. Grâce à l'écriture, toujours aussi visuelle de l'auteur, j'ai presque eu l'impression de parcourir ses couloirs et de marcher aux côtés des protagonistes. J'ai beaucoup aimé le dénouement.
Pour conclure, je recommande vivement Cinabre, même s'il faut s'attendre à passer quelques nuits blanches et à se couper du monde, comme les personnages, tant on est pressé de découvrir la fin ! A lire sans modération !
En débutant Cinabre (dont j'ai appris la définition au cours de ma lecture), j'étais heureuse de retrouver la ville de Toulouse même si l'on sait qu'en lisant les livres de Nicolas Druard il sera forcément question de meurtre qui effraye la population locale.
J'ai aimé suivre les personnages déambulant dans le cœur de la ville rose pour arriver jusqu'à un mystérieux lieu ; l'hôtel Ferdinand, bâtiment emblématique au passé funeste qui va en fasciner plus d'un dont Elliot, notre personnage principal, un jeune infirmier sensible et assez introverti.
Troisième livre que je lis de l'auteur, je prends toujours autant de plaisir à retrouver sa plume singulière et qui met à l'honneur d'une certaine manière mon sud tant aimé (et oui, je suis un peu chauvine).
Concernant l'intrigue, je l'ai trouvé intéressant et agréable à lire avec cette pointe de fantastique même si mon œuvre préférée reste l'Enclave pour laquelle j'avais eu un gros coup de cœur.
Je tiens à féliciter Nicolas pour le prix reçu il y a quelques jours pour ce thriller et c'est avec un grand plaisir que je continuerai à lire ses autres romans avec mon groupe de copines!
C'est le deuxième thriller de Nicolas Druart que je lis et je crois que ce n'est pas le dernier.
L'idée est originale, l'atmosphère dans cet hôtel hors du commun est étouffante à souhait.
Les personnages sont complexes, certains sympathiques, certains retors, tous intéressants.
Une intrigue qui donne envie de tourner les pages, on veut savoir absolument et la fin est menée tambour battant.
Une lecture très agréable bien qu'un peu violente et sanglante à mon goût. A découvrir pour frissonner à coup sûr.
La plume de Nicolas Druart ne m’est pas inconnue car il y a quasi un an, je l’avais découverte avec l’excellent « L’enclave », un thriller pour lequel j’avais eu littéralement un énorme coup de coeur. Cette année, Nicolas Druart nous propose à nouveau un thriller, « Cinabre » et à nouveau, il a réussi à entièrement me chambouler.
Ici, on quitte les terres assez sauvages de la vallée du Lot pour rejoindre la ville de Toulouse. On va y visiter l’hôtel le plus chic de la ville, « L’Hôtel Ferdinand ». Ce dernier a connu un épisode terrible dans les années 80, lorsque son propriétaire fut abattu par la police après qu’il ait massacré sa famille, à l’exception de son petit dernier, Richard. A part cela, je ne vous en dirai pas plus pour ne pas gâcher votre potentiel plaisir de lecture.
Nicolas Druart a, comme pour « L’enclave », fait de son lieu un personnage à part entière. L’Hôtel Ferdinand est finalement un protagoniste dans l’histoire : il vit, se modifie, évolue, transpire ses sentiments. Par les descriptions de l’auteur, on a l’impression d’avoir soi-même logé dans une de ses chambres, d’y avoir parcouru les interminables couloirs et d’en avoir ressenti ses mystères.
Le suspens est encore une fois bien au rendez-vous. Parfait « page-turner », il vous tiendra en haleine durant plusieurs heures et vous ne souhaiterez qu’une seule chose : en connaître la suite. Le problème évident avec ce type de thriller, c’est qu’il est tellement bon que, même si on veut découvrir le dénouement, on n’a pas envie qu’il se termine.
J’ai autant apprécié les personnages, les lieux, les enquêtes, l’ambiance pesante, bref : tout. Je n’ai absolument aucun grief à formuler dans cette lecture. Cela ne servirait (mais alors pas du tout) de chercher de midi à quatorze heure des points négatifs, car, pour moi, je n’en trouverai certainement pas.
Je ne peux que vous conseiller vivement ce bouquin d’une des nouvelles voix du thriller français qui constitue l’un de mes coups de coeur de cette année.
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