Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
D'abord, il y a eu cette envie, très forte, de raconter (d'imaginer ?) ce qu'avait été le séisme qui bouleversa les campagnes françaises au tournant des années cinquante-soixante. Ce que Michel Debatisse a pu appeler « la Révolution silencieuse ». Et puis réfléchissant aux formes qu'un tel récit pourrait prendre, très vite, l'histoire de famille s'est imposée à Philippe Lipchitz. Restait à étendre la durée de manière à couvrir au moins trois générations. Ainsi il en revenait à la Première Guerre mondiale (événement de tous les basculements) jusqu'à 1969 parce que cette année-là, un autre dirigeant paysan, Bernard Lambert ouvre une nouvelle séquence. Mais une seule famille pouvait-elle témoigner de l'ampleur d'un tel mouvement ? L'auteur opta pour suivre les trajectoires de trois familles rurales : les Sevestre, d'un pays de blé, les d'Harmereau, petits nobles campagnards et les Barentin, gens d'élevage. Et il a imaginé pour ce faire un texte que l'on puisse déclamer à haute voix inaugurant un genre : le roman à dire.
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