"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Chaque génération répète les erreurs de la précédente, mais chacune vit à sa manière ses peurs profondes. Isidore Malenfant est un écrivain de science-fiction raté. Comme pour son père Théodore, c'est avec les femmes que surviennent ses problèmes. Avec les femmes belles et fantasques, parfois brisées par le chagrin et la folie, avec les filles androgynes et les créatures ambiguës. Il s'installe un temps avec la charnelle Marilyn, mais celle-ci part pour Paris et le laisse seul. Peu à peu, quelque chose s'immisce dans la vie d'Isidore, un visage, une silhouette, alors qu'en kaléidoscope repassent les moments anxiogènes de sa jeunesse. Si c'est à Redfield Park qu'a commencé son histoire, naissance et mort jumelées, pour plus tard se figer à Montréal, c'est par Redfield Park à nouveau qu'elle devra se poursuivre.
Évoquant à la fois l'imaginaire des pulps à la Weird Tales et celui des kaidan, les histoires de Bukowski et le Black Hole de Charles Burns, Chant pour enfants morts crée un monde d'une étrange beauté, parce que douloureusement réel malgré tout.
Cette édition revue de Chant pour enfants morts a été augmentée de plusieurs chapitres inédits.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !