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Alors qu'il vient d'achever ses études vétérinaires à Lyon, Just doit retourner en Ariège, pour la transhumance des chevaux de l'élevage familial. Au cours de ce grand voyage au coeur des montagnes, les vérités cachées depuis trop longtemps éclatent, ravivant les secrets les plus profondément enfouis. Lui qui avait fui un amour impossible et les rivalités au sein de son clan va tenter de retrouver l'apaisement en renouant avec la nature et sa passion pour les chevaux.
Ce roman met en scène deux familles très proches pendant des décennies, mais qui, à la suite de deux événements tragiques, sont en froid et ne se parlent plus.
Nous avons d’un côté la famille Lannemezan avec les quatre enfants : Géraud, Mathilde, Clément et Just, et de l’autre côté, la famille Jarniac avec Adrien, Élisabeth et Chloé.
Les deux patriarches Louis Jarniac et Antoine Lannemazan étaient devenus amis du fait de leur passion commune pour les chevaux et surtout pour la race des Merens. Ils partageaient tout : les repas de famille, les naissances, les bons et les mauvais moments et surtout la transhumance.
Tous les enfants s’entendaient bien et passaient beaucoup de temps ensemble, car ils avaient à peu près le même âge. Jusqu’à l’histoire entre Just, Chloé et Géraud. Les chemins entre les deux familles commencèrent à se séparer à ce moment-là, avec le départ de Just pour Marcy l’Étoile dans la région lyonnaise pour faire des études de vétérinaire. Chloé quant à elle, se retrouva à Lyon pour faire une école d’infirmière, mais ils ne se rencontrèrent jamais.
Les autres membres des deux familles continuèrent à se côtoyer pour l’amour des chevaux jusqu’à la mort d’Antoine Lannemezan, trois ans plus tôt. La famille de celui-ci rejeta la faute de sa mort sur les Jarniac et coupa les ponts, cette fois-ci pour de bon.
Le roman commence avec le retour de Just en Ariège, son diplôme de vétérinaire en poche, pour aider à la transhumance des chevaux.
Des conflits non réglés entre frères vont émailler l’histoire, des histoires d’amour vont émerger.
J’ai beaucoup aimé ce livre qui se lit très vite tant l’histoire est intéressante et bien écrite.
Les personnages sont fouillés, les recherches concernant les chevaux et la transhumance ont été bien faites. On n’est absolument pas perdu et c’est même une belle découverte pour moi qui n’y connaissait rien en chevaux. En effet, je pensais que la transhumance concernait surtout les vaches, je ne savais pas que cela se faisait pour certaines races de chevaux.
J’ai, grâce à ce roman, fait un retour à Lyon. Eh oui, ceux qui me suivent un peu savent que j’ai vécu pendant dix-huit ans à Lyon avant de venir m’installer en Suisse. J’ai aussi fait ma formation d’infirmière dans l’école citée dans le roman. Cela m’a fait plaisir de la voir citée. De même Marcy L’étoile étant proche d’un parc où j’allais me promener souvent, ce retour aux sources a fait remonter plein de bons souvenirs.
Il n’y a pas de temps mort et j’étais pressée de connaître la fin des différentes histoires qui se déroule tout au long du récit.
La transhumance est bien décrite par l’auteur sans lourdeur, mais avec beaucoup de soin ce qui dénote de longues recherches sur le sujet.
Merci à toi Catherine pour cette découverte et ce beau roman. J’attends la suite avec impatience ou peut-être un prochain roman différent.
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