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Voilà ce que j'ai appris. À faire confiance à l'alphabet. J'ai appris qu'il faut faire confiance seulement aux mots et jamais à ce qui s'agite autour. Tu vas me dire que chaque être humain doit viser le mot juste. À ça moi je réponds : effectivement c'est là sa dette ; ce qu'il a de plus lourd à porter tient à sa nature. Langage : mille millions de tonnes que n'importe quel homme porte sur son dos.
« Ce texte a été écrit à la demande d'Emilio. Il m'a expliqué que l'acteur qui allait le jouer José Luis est aveugle. J'aimerais qu'il lise le texte - en grande partie au moins - en braille. J'aimerais aussi qu'il s'habille comme John Travolta dans La Fièvre du samedi soir. Et qu'il danse.
J'ai imaginé une grosse boule à facettes comme dans les discothèques. Si José Luis commet la bêtise d'y mettre la main et de toucher la boule les miroirs tomberont car ils sont mal collés à la boule. Il ne restera alors que deux miroirs bien accrochés. Rien que deux miroirs qui refléteront, de temps en temps de la lumière sur scène tandis que la boule nue suivra son cours sans s'arrêter. »
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