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Quatre jeunes femmes sont liées par un drame. Lorsqu'elles étaient écolières, un prétendu ouvrier a violé puis tué l'une de leurs camarades. Sous le choc, elles n'ont pu le décrire, et la mère de la victime les a condamnées à « se repentir » ou à aider à retrouver le coupable. Quinze ans plus tard, celui-ci n'est toujours pas identifié, et les quatre survivantes se sentent poursuivies par la « malédiction » de la mère de la victime.
Publié en 2009, Celles qui voulaient se souvenir a connu un très vif succès au Japon et a été adapté pour la télévision puis le cinéma par Kiyoshi Kurosawa. Traduit en anglais en 2017, il a été finaliste des Edgar Allan Poe Awards 2018.
Une petite ville japonaise, où une usine moderne vient s'installer et va transformer un peu la quiétude de cette ville, où l'air est le plus pur du pays.
Nous allons suivre la vie de 4 fillettes, après l'assassinat de l'une d'entre elles. Une fin d'après midi d'été, Emiri, une fillette qui vient de s'installer dans la ville et qui est la fille de l'un des directeurs de l'usine. Elle va être assassinée sauvagement après avoir suivi un inconnu, alors qu'elle jouait avec 4 nouvelles amies d'école. Des petites filles natives de cette petite ville. le meurtrier n'est pas retrouvé et le délai de prescription du crime arrive à expiration, soit 15 ans après ce drame.
Ce roman choral va alors nous parler du ressenti de chacune de ces fillettes, devenues de jeunes femmes qui ont essayé de vivre avec ce drame et leur implication dans ce fait divers et le fait qu'elles n'ont pas pu décrire précisément cet homme, inconnu et jamais retrouvé.
Chaque chapitre va nous parler de la vie de ces fillettes mais aussi de la mère d'Emiri, qui avait "menacé" ces fillettes après le drame.
Le titre parle d'expiations . Expiation qui est une souffrance imposée ou acceptée après une faute et le sous titre "celles qui voulaient se souvenir" Ce texte aborde donc le thème de la faute, du ressenti face à un drame, le ressenti de chacune face à cette camarade et à ce meurtre non élucidé. Et leur vie d'après.
Ce roman policier, édité par l'Atelier Akatombo, aborde, à travers un fait divers, de la situation de la vie au Japon, des changements de la société, l'arrivée d'une usine moderne dans une ville tranquille et le changement des mentalités. Ce texte parle très bien de la vie moderne et traditionnelle dans la société japonaise (histoire touchante de la collection des poupées françaises dans les maisons) et de la place des femmes dans cette société.
Et comme très bon roman policier, l'auteure nous dévoile dans les dernières pages la résolution de ce drame.
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