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Les maris, les femmes, les amant(e)s
Céline Robert a réussi son entrée en littérature. En nous proposant d'explorer la vie amoureuse de plusieurs couples, elle nous entraîne dans une sarabande endiablée totalement amorale, dans laquelle le désir joue un rôle majeur.
Lauren et Jean forment un couple sans histoires. « Lauren a quarante et un ans. Jean était son professeur à Sciences-Po, puis, quand elle a commencé à travailler dans un cabinet ministériel et qu’elle a eu besoin d’un consultant pour une formation sur les migrations internationales, elle a fait appel à lui. Ils sont tombés amoureux. Elle avait vingt-six ans et lui, trente-cinq. » Aujourd'hui, elle est cadre dans une grande entreprise. La dizaine d'années qui les séparent n'a jamais été un problème. Mais à son âge elle veut se prouver qu'elle peut encore plaire, mettre un peu de piment dans une vie trop rangée. Elle va jeter son dévolu sur Maxime, un collègue dont le tableau de chasse est déjà bien garni. Mais rien ne l'excite davantage que jouer le rôle du chasseur. Et il n'est pas à l'abri d'une bonne surprise !
Ce qu'il feint d'oublier, c'est que Nadia, son épouse, peut éprouver elle aussi l'envie de s'émanciper du carcan familial. Ils avaient vingt ans lorsqu'ils se sont rencontrés. « Fille de diplomates de la grande bourgeoisie tunisienne, Nadia était sophistiquée, brillante, terriblement mignonne, et très sûre d’elle. Elle avait voyagé aux quatre coins du monde, elle avait de l’ambition. Le contraste avec les poufiasses ordinaires de Poitou-Charentes qui constituaient jusque-là son référentiel féminin l'a subjugué et il lui a fait une cour assidue pendant des mois. » Mais son ambition et sa volonté de réussir sa carrière d'avocate l'ont conduite au burn-out. Un mal que Maxime a mésestimé et qui a creusé le fossé entre eux. Nadia a alors trouvé du soutien auprès d'Emma, sa baby-sitter. En l'entraînant dans ses soirées festives, elle va réveiller son désir.
Pendant ce temps, Maxime révise son jugement sur Lauren. Lui qui ne « s’est encore jamais tapé de quarantenaire » va découvrir une femme qui « se comporte comme un mec. Elle a des fantasmes, elle les exprime. Rien ne la choque. Elle n’a aucune autre attente, ne cherche à créer aucune intimité, ne pose pas de questions personnelles. Elle lui fout presque les jetons, pour être honnête. Il n’a pas l'habitude de ne pas mener la danse. »
Quant à Emma, elle n'a d'yeux que pour Jean, son prof d'université. Ce dernier n'étant pas insensible à ses regards appuyés. L'histoire va-t-elle se reproduire ?
Le lecteur ressent et partage le plaisir éprouvé par Céline Robert à construire ces jeux de l'amour comme un billard à plusieurs bandes. Les personnages se télescopent, en ignorant jusqu'où leur désir va les mener. Il y a de l'excitation et de la culpabilité, de la gaîté et de la gravité dans ces relations extra-conjugales. Mais mener un double-jeu, voire une double vie, n'est pas chose aisée, surtout quand on se perd dans l'ivresse du moment.
NB. Tout d'abord, un grand merci pour m'avoir lu jusqu’ici ! Sur mon blog vous pourrez, outre cette chronique, découvrir les premières pages du livre et en vous y abonnant, vous serez informé de la parution de toutes mes chroniques.
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