"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les touristes affluent en Islande et les glaciers reculent lentement. Le cadavre d'un homme d'affaires disparu depuis trente ans émerge du glacier de Langjökull. Son associé de l'époque est de nouveau arrêté et Konrad, policier à la retraite, doit reprendre bien malgré lui une enquête qui a toujours pesé sur sa conscience, en partie sabotée par la négligence d'un policier toujours en service.
Au moment où il pensait vivre sa douleur dans la solitude - le meurtre de son père n'a jamais été élucidé et sa femme vient de mourir d'un cancer -, Konrad doit reprendre ses recherches, malgré les embûches et la haine. Seul le témoignage d'une femme qui vient lui raconter l'histoire de son frère tué par un chauffard et le supplie de trouver ce qui s'est passé pourrait l'aider à avancer...
Ce nouvel enquêteur, jumeau littéraire d'Erlendur, permet à Indridason de développer le spectre de son talent. Konrad est né en ville, il a eu une enfance difficile, il vient de perdre l'amour de sa vie, il est en train de renoncer à lui-même. Arnaldur Indridason se place ici dans la lignée de Simenon, avec la construction d'un environnement social et affectif soigné et captivant. Un beau roman noir sensible aux rebondissements surprenants.
Premier tome avec l'inspecteur Konrad, dès les premières pages on rentre dans le vif du récit.
Roman noir sensible, passionnant, sombre, on navigue entre ombre et lumière. De profondes réflexions.
Ce que je savais de toi est un thriller Islandais d'ambiance, cold case, trafic, inspecteur à la retraite. Nous suivrons plusieurs enquêtes.
Des témoignages, des flashbacks. De la tension, du suspense et des fausses pistes. On recolle petit à petit les pièces du puzzle. Une bonne lecture avec de merveilleuse description.
"La veille, ils avaient gravi l’Eyjafjallajökull. Le volcan situé sous ce glacier était devenu célèbre quelques années plus tôt, lorsqu’il était entré en éruption. Le nuage de cendres qui s’en était dégagé avait bloqué le trafic aérien en Europe. L’épaisse couche de scories qui avait recouvert les environs avait aujourd’hui disparu, dispersée par le vent ou absorbée par le sol avec la pluie. Les flancs du glacier avaient retrouvé leur couleur naturelle. Le paysage s’était remis de la catastrophe."
Une lecture agréable avec une enquête policière assez classique qui nous fait voyager en Islande, patrie d'Arnaldur Indridason. L'intrigue m'a intéressé au départ, une sorte de cold case, vieille de 30 ans, avec un cadavre retrouvé en bon état de conservation, emprisonné par la glace mais rendu au présent à la faveur du réchauffement climatique et de la fonte des glaciers.
L'enquêteur à la retraite, Konrad, personnage plutôt attachant, mène son enquête à l'ancienne à la rencontre des protagonistes de l'époque afin d'éclaircir les mystères de cette mort, qui pendant près de 30 ans a été une simple disparition sans laisser de traces. Le lecteur tente d'identifier des indices à la recherche de l'assassin ou des assassins à travers les conversations entre l'enquêteur et les autres personnages.
La structure de la narration est découpée en courts chapitres de 2 à 5 pages permettant de faire des pauses dans la lecture sans perdre le fil. C'est écrit de manière fluide mais j'ai eu un peu de mal à m'emballer avec une intrigue somme toute classique, sans grande surprise. La deuxième intrigue autour de la mort du père de Konrad aurait pu être davantage exploitée car le lecteur reste sur sa faim celle-ci prend au final une toute petite place dans le récit.
Au milieu des années 80, un homme d’affaires islandais, Sigurvin, a brusquement disparu sans laisser de trace. Konrad, aujourd’hui en retraite mais à l époque policier sur l’affaire, s’était cassé les dents sur cette enquête irrésolue, et cela avait pas mal nuit à sa carrière. Lorsque, à la faveur de réchauffement climatique, le corps gelé de Sigurvin réapparaît dans un glacier, Konrad se dit qu’il est peut-être désormais possible d’élucider cette affaire qui l’a tant marqué. Le partenaire professionnel de Sigurvin, Hjaltalin, a longtemps été soupçonné, cela a ruiné sa vie. Aujourd’hui très malade, ce dernier insiste pour que Konrad lave son honneur en élucidant ce crime. Bien que retraité, il se lance donc dans une enquête « à l’ancienne », hors procédure, en faisant jouer ses anciennes relations pour déterminer enfin qui a tué ce jeune homme avant de jeter son corps dans un des glaciers les plus emblématiques d’Islande.
C’est ma première incursion dans l’univers de l’écrivain islandais Arnaldur Indridason, et le hasard a voulu que ce soit par un livre audio (deuxième expérience en la matière, plus probante que la première car les 60 chapitres sont courts, tous de longueurs à peu près comparables et le roman n’est pas trop long), le premier volume de sa série « Konrad » (il a plusieurs héros récurrents). J’ai donc fait connaissance avec ce flic retraité sympathique, veuf et qui s’ennuie quand même pas mal avec sa nouvelle vie. Déjà, ce personnage à une histoire riche et l’auteur prend le temps de développer longuement certains aspects, parfois même sur des chapitres entiers, afin de poser les bases de ce personnage qu’on est amené à revoir : il est légèrement handicapé d’un bras, et ses relations avec son père étaient exécrables. Son père était un escroc notoire assassiné dans des circonstances très obscures. Il n’a pas toujours eu avec ses collègues ou ses chefs des relations apaisées et constructives : il a un caractère assez trempé. Il enquête pour son compte sur un double cold case qui, on le comprend d’emblée, sont intimement liés : la disparition de Sigurvin dans les années 80 et à présent la découverte de son corps, et la mort dans un accident de la circulation d’un jeune homme, Willy, à la sortir d’un bar à la fin des années 90. Konrad rencontre pas mal de gens (attention, les noms islandais étant ce qu’ils sont, il faut parfois s’accrocher pour s’y retrouver!), glane des indices, fait des recoupements, bref : une enquête classique. C’est efficace, sans esbroufe et sans prétention : on suit tout cela sans problème jusqu’au dénouement. Tout et crédible, à hauteur d’homme, parfaitement bien mené. Même si on n’est pas époustouflé par l’intrigue, sans réels coups de théâtre, l’ensemble reste cohérent et agréable. Ce roman est l’occasion aussi de mettre un pied en Islande : le prohibition de l’alcool pendant de longues années qui a conduit à l’explosion du trafic, la crise de 2008 qui a ruiné une grande partie de la population, le réchauffement climatique qui menace les glaciers millénaires de l’île, le volcanisme quasi permanent, la menace du sur-tourisme, voilà quelques thèmes effleurés par le roman pour que l’on puisse s’acclimater à cette petite île perdue dans l’Atlantique Nord. Et puis l’Islande ce n’est pas bien grand, et même si tout le monde ne connaît pas tout le monde, cela reste au final une petite communauté au regard de l’anonymat de nos grandes métropole : cela a son importance quand une enquête de police doit être menée. Cette première incursion très sympathique et dépaysante chez Indridason en appelle d’autres, c’est certain...
Cold case islandais, tout particulièrement cold, puisque 30 ans plus tard, un cadavre vient d'être restitué par un glacier....
quand le réchauffement climatique se met au service de la police !!
Roman noir, une fois de plus habilement orchestré par Indridason, peut-être moins socialement analysé que "d'habitude", mais reste un tricotage efficace de turpitude, culpabilité, jalousie, regrets, solitude et souffrances...
Inconditionnelle d'Indridason je suis et resterai !!!
Je découvre Konrad dans ce nouveau roman d'Idridason.
Ce policier retraité qui reprend du service est tout aussi attachant que l'était Erlendur et tout aussi tourmenté.
J'ai découvert l'Islande grâce à cet auteur. J'aime cette écriture à trois voix entre le passé, l'intrigue policière et la vie privée.
Captivant.
On retrouve l’inspecteur Konrad et l’atmosphère islandaise avec des journées de 4h12, bref un pur moment de plaisir.
Ce sont les glaciers qui reculent d'année en année en Islande et la couche glaciaire qui fond de plus en plus vite qui ont permis de retrouver le corps de Sigurvin disparu depuis trente ans.
Le cadavre retrouvé dans un état intact a permis au médecin légiste de découvrir que celui-ci a été tué par des coups porté à la nuque.
Son associé avec lequel il était en désaccord est de nouveau interrogé et continue à crier son innocence.
Konrad, policier à la retraite, a mené cette enquête qui n'a jamais abouti et cela est pour lui un échec qu'il n'accepte pas.
Il en fait une affaire personnelle et va replonger dans les archives en espérant trouver l'indice qui lui a échappé.
La découverte du corps fait grand bruit et tout le monde essaie de se rappeler le jour de la disparition de cet homme et contacte Konrad se rappelant quelque chose.
C'est l'appel d'une femme qui va mettre Konrad sur la bonne voie en lui racontant que son jeune frère a été renversé il y quelques années en pleine tempête de neige devant son domicile par un automobiliste qui ne s'est pas arrêté.
Et si cet accident était en relation avec le meurtre commis il y a trente ans .......
Une enquête qui tient en haleine ......... et que l'on ne veut pas lâcher.
Un bon roman à la hauteur d'Arnaldur Indridason.
On a retrouvé Hibernatus, ou plutôt Sigurvin, son corps ayant émergé d'un glacier Islandais trente ans après sa disparition.
L'enquête qui avait été gelée – désolé c'était trop tentant – reprend mollement.
Le principal suspect de l'époque est à nouveau interrogé. Il persiste à clamer son innocence et décède peu après d'un cancer. Avec peu d'éléments nouveaux, à part le cadavre, tout converge vers une clôture définitive de cette vieille affaire.
Konrad, policier retraité qui a participé à l'enquête trente ans auparavant, ne se satisfait pas des conclusions, ou plutôt du manque de résolution.
Il décide d'exploiter avec la ténacité d'un vieux briscard quelques pistes qui semblent s'ouvrir, la mémoire de certains témoins ayant été rafraîchie par la découverte faite sur le glacier.
Le rythme est assez lent, l'intrigue pas des plus palpitantes, et comme pas mal de lecteurs je n'ai pas vraiment retrouvé ce qui faisait l'intérêt de la série mettant en scène le commissaire Erlendur Sveinsson.
Konrad est toutefois un personnage attachant qui traîne sa mélancolie, vivant dans les souvenirs d'Erna, sa femme décédée, ce qui nous vaut les plus belles pages du roman le temps d'une éclipse de lune.
Pas le meilleur Indridason, loin s'en faut, pas un mauvais polar non plus, ce roman se lit avec plaisir mais sans passion.
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