Un jour, le père s'enferme dans sa bibliothèque pour écrire un livre. C'est du moins ce qu'on a dit à la petite Élisabeth. En fait, soupçonné injustement de collaboration, il consignait les éléments de sa défense, quelques feuillets dactylographiés dont elle n'aura connaissance que bien des années plus tard.En les découvrant, elle laisse remonter en elle ses années d'enfance, de guerre, d'Occupation, associées à la découverte de la littérature et à l'intense désir d'écrire qui ne la quittera jamais.L'alchimie de la mémoire et de l'écriture opère en même temps la rédemption du père et son accomplissement personnel. Ce livre que son père écrivait devient ainsi le sien.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année
