Les institutions financières d'accompagnement de la production cotonnière ont réclamé que les Sociétés Coopératives des Producteurs de Coton (SCPC) soient la garantie du crédit. De cette garantie collective, apparaissent des exploitants défaillants au sein des SCPC. Ainsi, l'incapacité de ces paysans à rembourser leur dette avant le jour de distribution du revenu cotonnier conduit les SCPC à adopter une multitude de méthodes de distribution du lucre cotonnier. Les répercussions de ces méthodes sur la production sont aujourd'hui très patibulaires. L'objectif de cet article est d'étudier les méthodes de distribution du lucre cotonnier des SCPC tout en démontrant leurs répercussions sur la culture du cotonnier. Ainsi, les enquêtes sur le terrain ont été entreprises. Elles ont montré l'abandon de l'activité cotonnière par bon nombre de producteurs (créditeurs et débiteurs). En sus, la réduction des superficies cotonnières est faite par d'autres producteurs (créditeurs et débiteurs) pour se maintenir simplement dans le registre des exploitants cotonniers. La révision du mode d'octroi du crédit aux paysans a été envisagée comme une solution pour l'essor de la culture du cotonnier.
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