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Ces études offertes au peintre Jean-Claude Le Gouic soutiennent avec lui la cause de la peinture. Depuis des décennies, Le Gouic n'a jamais cessé de peindre, il continue d'explorer de nouvelles voies et de s'exercer à des variations qui montrent à l'envi que la peinture, loin d'être morte, comme on le prétend de loin en loin, est au contraire capable de palingénésie. Or, l'hypothèse est que, si elle renaît, c'est qu'elle reste, en dépit des avatars de son histoire, contemporaine de son origine. Elle se ressource quand on croit qu'elle dégénère. Les tensions qui la constituent, par exemple entre l'énergie montant de la picturalité et la déférence aux impératifs de la représentation, détiennent peut-être le secret de sa longévité. Si le tableau est mort, vive la peinture! Sans doute, mais l'inverse vaut aussi. La peinture a ses façons à elle d'habiter l'espace et le temps; l'apparition, dès le dix-neuvième siècle, d'un nouveau médium (la photographie, suivie du cinéma), annonçant les médias et les technologies numériques d'aujourd'hui, a certes bousculé profondément le mode d'existence du peintre et du peindre. Non seulement ils ne l'ont pas aboli, mais ils l'ont stimulé, tandis que, réciproquement la peinture inspirait des arts en apparence éloignés de sa sensibilité et de son idiotisme. On pourra donc lire ce livre comme un éloge raisonné de la peinture.
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