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Carnets de route d'un médecin inspecteur des prisons européennes

Couverture du livre « Carnets de route d'un médecin inspecteur des prisons européennes » de Jean-Pierre Restellini aux éditions Baudelaire
  • Date de parution :
  • Editeur : Baudelaire
  • EAN : 9791020338303
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Paroles de détenu hospitalisé au quartier cellulaire de l'hôpital cantonal de Genève : « Tu sais, je t'aime bien toubib, mais s'il le fallait j'pourrais te tuer ». Médecin de prison, une profession parfois à risques !Paroles d'une détenue « terroriste » tchétchène : « De nombreux soirs, les... Voir plus

Paroles de détenu hospitalisé au quartier cellulaire de l'hôpital cantonal de Genève : « Tu sais, je t'aime bien toubib, mais s'il le fallait j'pourrais te tuer ». Médecin de prison, une profession parfois à risques !Paroles d'une détenue « terroriste » tchétchène : « De nombreux soirs, les enquêteurs pénétraient ivres dans ma cellule, en disant qu'ils allaient m'écraser, que mes enfants étaient tous morts, que j'avais intérêt à signer des documents reconnaissants que j'étais une franc-tireuse. Une femme m'a ordonné de me déshabiller tout en me forçant à m'asseoir sur une bouteille. Par la suite, à au moins cinq reprises, j'ai été violée par plusieurs militaires à la fois ».Médecin inspecteur des prisons, une activité qui risque de vous faire perdre définitivement toute confiance dans le genre humain...Après des études universitaires de médecine et de droit, Jean-Pierre Restellini s'est concentré progressivement sur les situations de privation de liberté. Il a été nommé responsable de la division de médecine pénitentiaire de Genève, tout en exerçant à temps partiel une activité de juge assesseur au tribunal des mineurs du même canton. Longtemps, il a été expert pour le Comité européen pour la prévention de la torture et a présidé pendant six années la Commission nationale suisse du même nom.Alors qu'il se promenait en plein Strasbourg, abrité sous un parapluie aux couleurs européennes, il a été brusquement apostrophé par un quidam : « Ce machin, ça ne sert à rien d'autre qu'à nous piquer du fric et à nous forcer d'accueillir tous ces sales étrangers ! »Ces carnets de route ont la prétention de prouver le contraire.

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