La présidente du 2e Prix BD Lecteurs.com dévoile ses albums favoris
En décembre 2011, lors d'un atelier en pays Cathare, il croise la route d'une jeune plasticienne en résidence, originaire de Cuzco, qui, selon lui, « dégageait une énergie qu'on sentait jaillie de cette terre lointaine dont je ne savais rien ». Entre eux va naître une forte complicité artistique et humaine. Dès lors, il n'a qu'une obsession : se rendre dans ce pays. Ce qu'il finira par faire en juillet 2012, s'engageant dans un périple qu'il souhaite le moins préparé possible afin d'en conserver toute l'authenticité, la virginité du voyageur qui a tout à découvrir, refusant d'être parasité par les clichés et les préjugés. Hélas, depuis sa sortie initiale, vous connaissez maintenant la triste vérité, Fabcaro n'est JAMAIS allé au Pérou et ce carnet de voyage est un faux... Mais quel faux ! Un faux totalement hilarant qui torpille tous les poncifs du carnet de voyage et prends un plaisir sadique à démonter les impostures littéraires du genre.
La présidente du 2e Prix BD Lecteurs.com dévoile ses albums favoris
Noir et bleu pastel dynamique pour ce carnet de voyage au Pérou auquel on croit jusqu’à ce qu’on réalise très vite que les Péruviens portent des chapeaux mexicains.
« Putain de merde… j’ai dessiné des Mexicains. »
Voyage ou voyage pas ? Oscillement absurde et questionnement de l’artiste sur lui-même entre Cuzco et Google mais aussi sur la carrière d’écrivain et ses créations imaginaires.
Du Fabcaro pur jus qui, encore une fois, a su m’arracher quelques bons éclats de rire.
On commence à lire comme un vrai carnet de voyage et on se retrouve dans un univers loufoque, c'est excellent !
J'ai adoré cet album de Fabcaro
Le classique carnet de voyage dans un pays exotique avec les découvertes incroyables, tout aussi exotiques.
Sauf que...
Fabcaro nous fait vite comprendre qu'il a peur des voyages, sauf en bus, s'il peut s'assoir au niveau des roues, et ne s'est donc jamais rendu au Pérou, retrouver Cuzco.
On est donc, une fois de plus, sur de l'approximatif, du cliché marrant, du non sense, où l'auteur décline sa vision du Pérou, à distance, confond avec des tenues vestimentaires grecques (?, de mémoire me souviens plus trop) qu'il dessine mieux, restitue son mal du voyage et avoue qu'il n'est jamais allé sur site.
J'ai trouvé ce carnet de route exceptionnel, je me suis marré de bout en bout, et j'envie Fabrice pour son voyage. J'ai hâte de me rendre moi aussi au Pérou :).
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !