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Campomoro, la Rocca, le Taravo

Couverture du livre « Campomoro, la Rocca, le Taravo » de Antoine Sampieri aux éditions Alain Piazzola
Résumé:

ARGUMENTATION : Le site de Campomoro est fréquenté depuis au moins cinq mille ans. Indices rémanents et preuves tangibles l'attestent à travers les millénaires. Aux temps préhistoriques, les premières implantations humaines connues se concentrent sur la plateforme de Capu di locu dominant la... Voir plus

ARGUMENTATION : Le site de Campomoro est fréquenté depuis au moins cinq mille ans. Indices rémanents et preuves tangibles l'attestent à travers les millénaires. Aux temps préhistoriques, les premières implantations humaines connues se concentrent sur la plateforme de Capu di locu dominant la baie ; ce qui les place en sentinelle sur le Vallinco, probablement le golfe de l'ouest insulaire le plus anciennement pratiqué sur les itinéraires maritimes de la Sardaigne et de la péninsule Ibérique. L'Antiquité romaine privilégie la baie. Ses galères profitent, six siècles durant, de la sûreté et de la profondeur du mouillage qui sera dénommé Porto Elice. La grande nuit barbare couvre un demi-millénaire, pendant lequel la côte est une proie continuelle. Gênes finit par prendre le relais et y fortifie le promontoire dont le nom - Campomoro - supplantera à la fin du XVI° siècle l'appellation latine du « port ». L'activité agropastorale connaît un notable essor dans l'arrière-pays. La province de La Rocca, alors politiquement influente dans l'Au-Delà-Des- Monts, rattache à son haut lieu, Fozzano, le territoire de Campomoro. Il faut attendre Napoléon III pour que le hameau échappe à la tutelle fozzanaise. Il fusionne avec la commune limitrophe de Belvédère pour créer une nouvelle entité administrative : Belvédère - Campomoro. Sans attendre et sans états d'âme, le nouveau venu devient par son poids démographique l'épicentre de la commune. Le développement des activités de pêche à la fin du XIXe siècle et l'explosion touristique de ces cinquante dernières années finiront de légitimer cette captation à la hussarde qui, à une ruade près, s'est opérée, les liens familiaux aidant, sans traumatisme apparent. Dans ces pages, il n'est question que de la vie des hommes et des femmes qui se sont attachés à cette terre et à ses criques labourées en tous sens et maintes fois dominées ou razziées. Leur destin est inséparable de celui des communautés des vallées du Taravo, de Baracci et du Rizzanesi qui confinent au Vallinco.

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