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Loin du Vietnam (1967) est un film exceptionnel.
D'abord du fait des circonstances de sa réalisation qui mobilise durant l'année 1966 un grand nombre de collaborateurs (cinéastes, comédiens, écrivains, journalistes, techniciens..) autour de Chris. Marker et d'un projet : lancer un cri d'un d'alarme contre la guerre du Vietnam.
Il ne s'agit pas d'exalter la compassion, mais d'élaborer une forme collective de protestation où chaque volet est réalisé par un auteur différent (Klein, Resnais, Godard, Lelouch, Ivens...), dans lequel chacun est libre de son choix, mais se détermine en fonction d'une réflexion commune.
Ensuite parce qu'en remettant en cause les valeurs classiques du documentaire, sa conception novatrice annonce la mutation culturelle et
l'essor de 1968. Sans compter que ce film va jouer un rôle déterminant pour la suite de la carrière de Chris. Marker, inaugurant une décennie de cinéma militant. Loin du Vietnam est aussi une riposte à l'aliénation du discours dominant et à l'usage simpliste et la manipulation des images. C'est une enclave dans l'histoire du cinéma contestataire, un film multiple, protéiforme et pourtant très cohérent dans sa globalité.
Son dispositif expérimental démontre que les préoccupations politiques ne sont pas incompatibles avec les questions esthétiques.
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