"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Décennie après décennie, la présence de la Première Guerre mondiale au sein de la société française, loin de diminuer, s'est au contraire accrue. Comment expliquer cet accès de mémoire, alors que, désormais, le dernier des survivants français du conflit s'est éteint ? Il existe ainsi une production de films et de pièces de plus en plus abondante, même si ces représentations ont existé depuis les débuts de la guerre ellemême.
Ces représentations ont gravé dans les mémoires des visions qui oscillent entre le mythe et le vraisemblable, cherchant, selon les circonstances, à exalter les valeurs combattives et patriotiques ou, au contraire, à inspirer le dégoût de la guerre pour l'abolir à jamais. C'est pourquoi l'obsession de la commémoration de 14-18, c'est-à-dire le souci de transmettre les enseignements du passé aux jeunes générations, n'a jamais fléchi. La Grande Guerre, en France peut-être plus qu'ailleurs, n'a cessé de susciter des images, des films, du théâtre, et une nouvelle vague de productions imaginaires s'est même intensément développée ces dernières années.
Comment transposer à l'écran ou sur scènes les souffrances et les horreurs engendrées par le conflit ? Comment émerge le « film de guerre » comme genre au cinéma ? Existe-t-il des spécificités nationales ? Que disent les films sur la guerre de 14 de la société qui les tourne et les voit ?
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