80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Lorsque Gaël arrive dans le Sud marocain, c'est pour rejoindre un ami, Mohammed, qui vit dans un petit village, Aït Boujeloud, près d'Agadir. Très pauvre, très simple, Mohammed a lancé un appel au secours. Gaël, culpabilisé par la mort de son amie Farida, algérienne rencontrée dans son enfance et qui l'a initié à la culture arabe, avant de se suicider, ne veut pas une fois de plus trahir l'amitié. « Il ne se passe rien à Aït Boujeloud. Rêveries amères. Désespoir. Solitude. J'ai recueilli les confidences des jeunes chômeurs. Ils m'ont semblé avoir le choix entre le shit, l'islamisme ou le suicide. J'entends encore Saïd me dire : "Je déteste mon père, ce salaud qui a laissé ma mère pour aller vivre avec une pute ! " Fouad, lui, m'a confié que sa famille dépendait entièrement de la pension que recevait sa grand-mère. Il répétait, la tête entre les mains : "Et quand elle sera morte, comment fera-t-on pour vivre ? " »
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