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A searing debut novel about mothers and daughters, obsession and betrayal ' Poignant and economical, this intergenerational story speaks of motherhood and memory, love and the language for it, trauma and truth-searching' Vogue India 'Crystalline and almost surgical, a compulsively readable examination of toxic relationships and the ties that bind us' Sharlene Teo, author of Ponti In her youth, Tara was wild. She abandoned her loveless marriage to join an ashram, endured a brief stint as a beggar (mostly to spite her affluent parents), and spent years chasing after a dishevelled, homeless 'artist' - all with her young child in tow. Now she is forgetting things, mixing up her maid's wages and leaving the gas on all night, and her grown-up daughter is faced with the task of caring for a woman who never cared for her. This is a love story and it is a story about betrayal. But not between lovers - between mother and daughter. Sharp as a blade and laced with caustic wit, Burnt Sugar unpicks the slippery, choking cord of memory and myth that binds two women together, making and unmaking them endlessly.
Avni Doshi a choisi un thème difficile pour son premier : celui de l’Alzheimer. Elle l’aborde sous l’angle de la maladie d’une mère qui, au fil des jours, a la mémoire qui s’effiloche et pour qui sa fille, Antara, se plie en quatre pour l’aider à garder ses souvenirs.
Ma n’a pas été une mère modèle, bien loin de là : lorsque sa fille avait 4 ans, elle l’a enlevée à son père et est partie vivre dans un ashram, sous le charme d’un gourou, y oubliant même l’existence de son propre enfant. Après plusieurs années où des adeptes l’ont élevée, Ma envoie sa fille dans une pension catholique, l’abandonnant une nouvelle fois à son triste sort.
La vie d’Antara a été une suite d’abandons par cette mère qui ne l’a jamais respectée, dont la tendresse lui a fait cruellement défaut, qui n’a finalement jamais joué son rôle de mère. Mais aussi par Pa, ce père, totalement dépassé par les élucubrations de son épouse. Pourtant, âgée d’une cinquantaine d’années, seule sa fille unique pourrait s’en occuper, comme tout le monde l’attend. Alors que l’une perd ses souvenirs, ceux de sa fille ne font que remonter à la surface.
L’auteure, Avni Doshi, dresse le portrait d’une mère acariâtre, égoïste, dont la gentillesse n’a jamais effleuré sa propre fille. Malgré ce manque d’amour, Antara, fille unique, ne cesse d’essayer de trouver des aménagements à cette mère qui n’a pourtant jamais été tendre envers elle. Malgré les liens de sang les unissant, la toxicité de cette mère pourrait la désunir à jamais de la chair de sa chair.
Traitant de la, ô combien, difficile relation mère-fille dans ce qu’elle a de plus inextricable, on ne peut que s’attacher au personnage d’Antara. Malgré tout, au deux tiers du livre, l’auteure nous livre un subtil détail qui nous fait revoir certaines de nos positions.
Ce livre a été finaliste du Booker Prize 2020. Ne tombant pas dans la facilité, ce roman sur la force de la mémoire ouvre la rentrée littéraire d’hiver avec beaucoup d’élégance et d’émotions.
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