80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Elles sont toutes là, fidèles, déconcertantes, drôles, poétiques, désarmantes ; saisies au vol au cours de ces dernières années par un Jean-Marie Gourio imperturbable qui continue jour après jour à hanter ces bistrots que l'on croit condamnés mais qui résistent aux assauts des modes.
À travers le kaléidoscope surréaliste des Brèves émerge l'inconscient collectif d'une population qui commente sa propre histoire : la politique, les sciences, les moeurs, les faits divers, les événements de toute nature. Et surtout, Jean-Marie Gourio a su restituer la parole populaire de son temps. Parole spontanée, gouailleuse, grossière, scatologique, tendre, cruelle ou poétique. Parole trop souvent exclue du champ littéraire contemporain malgré sa permanence dans la littérature française de Rabelais et Villon à Queneau, Prévert ou Céline.
Tant qu'il restera un comptoir et un homme un peu ivre accroché à son verre, Jean-Marie sera à son côté, armé de son crayon et d'un de ces petits carnets Rhodia sur lesquels plus de 50 000 Brèves ont été méticuleusement recopiées.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année