"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Après «Janvier noir» et «L'Enfant de février, »roisième aventure de l'inspecteur Harry McCoy.
Nous sommes toujours à Glasgow en 1973. En ce mois de juillet, Bobby March, héros local qui a réussi dans la musique, est retrouvé mort d'une overdose dans une chambre d'hôtel. Parallèlement, la jeune Alice Kelly, adolescente solitaire, a disparu. Autre disparition inquiétante, celle de la nièce du chef de McCoy qui avait de mauvaises fréquentations. McCoy est chargé d'enquêter. Toujours aussi dangereuse, la ville de Glasgow n'a rien perdu de sa noirceur...
Le 13 juillet 1973 (à Glasgow) meurt d’une overdose un célèbre guitariste de rock écossais du nom de Bobby Mars. Harry McCoy (inspecteur à la Criminelle) travaille sur le dossier, du moins tant que son nouveau « boss » (Bernie Raeburn) ne lui met pas trop de bâtons dans les roues … L’inspecteur McCoy va devoir également investiguer sur la disparition d’une fillette de treize ans (Alice Kelly)
De son côté, Murray (son ancien patron) va lui présenter une requête officieuse : celle de la recherche de Laura (quinze ans) la fille de son frère John. L’adolescente semble avoir fugué et se trouverait auprès de personnes peu recommandables … Il n’y aurait – à priori – pas de relation avec la disparition de la jeune Alice … Le temps presse donc sérieusement, pour la sécurité des deux gamines …
Une intrigue divisée en deux parties distinctes, selon les chapitres. Le lecteur va suivre le parcours (chaotique) de Bobby Mars (de février 1964 à juillet 1973) et l’enquête dans les bas-fonds de la ville, en compagnie de l’inspecteur McCoy (du 13 au 21 juillet 1973) sous une chaleur étouffante …
Un roman noir sur la délinquance, l’addiction (drogue et alcool) et l’exploitation des plus pauvres, sur fond de musique Rock’n’Roll. J’avoue n’avoir pas été plus passionnée que ça par le déroulement de cette histoire – même si j’admire le rendu de cette atmosphère des années soixante / soixante-dix ! Pas de coup de coeur pour cette fois …
Voilà quelques temps que je tournais autour des polars d'Alan Parks, parce que l'équation Glasgow, années 70 et roman noir me semblait particulièrement séduisante. Et j'ai bien fait ! Je me suis régalée à suivre l'inspecteur Harry McCoy dans la chaleur étouffante de l'été 1973.
Le romancier écossais nous embarque dans une intrigue hyper rythmée, et nous suivons le fil de trois enquêtes qui donnent du fil à retordre à notre inspecteur, un brin alcoolique, carrément sanguin, mais loyal et droit.
A travers le regard de ce policier bourru et attachant, Parks nous entraîne dans les bas-fonds de Glasgow, où la drogue, le whisky et le rock’n’roll stimulent les luttes de pouvoir et les démonstrations de force.
J'ai beaucoup aimé les querelles intestines entre les membres du commissariat et la capacité de McCoy à jongler entre ses copains dealers et son métier de flic. J'ai aimé aussi cette plongée hyper réaliste dans une ville où la misère et la pauvreté flirtent avec la violence et le danger, et si l'intrigue autour du musicien Bobby Mars m'a parfois fait l'effet d'un prétexte pour causer musique (les Rolling Stones ne sont jamais loin), je me suis laissée complètement porter par les rebondissements successifs et la tension croissante, qui finit par éclater en même temps que l'orage salvateur.
Je ne manquerai pas de me précipiter sur les deux premiers tomes de cette série, « Janvier Noir » et « L'enfant de février » pour mieux comprendre l'histoire personnelle de McCoy, même si cela n'a pas gêné ma lecture de cet épisode.
Engouement confirmé pour cette formidable série policière !!!
Avec Bobby Mars forever, troisième tome dévoré en aussi peu de temps que les deux précédents, Alan Parks confirme que son héros Harry McCoy n'a rien à envier aux pointures du genre.
Juillet 1973 - Entre la mort par overdose d'une rock-star, l'enlèvement d'une fillette, la disparition de la nièce de son mentor et les tensions avec son supérieur "par interim", McCoy a fort à faire.
Alan Parks mêle plusieurs enquêtes en un seul roman et s'en sort admirablement bien. L'enquête va à cent à l'heure, McCoy prend des coups plus qu'il n'en faut et sue sang et eau. Et les personnages secondaires sont toujours aussi travaillés/inquiétants/attachants.
Même lorsque l'intrigue quitte temporairement Glasgow pour une petite étape à Belfast, l'intérêt ne faiblit pas ; au contraire, j'ai trouvé cette partie très intéressante !
Je vais maintenant trépigner jusqu'à la sortie du tome 4...
Immense plaisir de retrouver le tome 3 de la fresque criminelle d’Alan Parks. Une fresque qui couvre l’année 1973, qui a pour décor Glasgow et pour personnage principal l’inspecteur Harry McCoy.
Après « Janvier Noir » et « l’Enfant de février », on se retrouve ici dans la chaleur de …Juillet.
Bobby Mars est un musicien iconique retrouvé mort d’une overdose… Il est la toile de fond du roman, la bande originale en quelque sorte (les Stones à fond !).
McCoy lui se voit confier une mission discrète : retrouver la nièce de son supérieur Murray. Il utilise une méthode qu’il maitrise : arpenter les bars, les bas-fonds de Glasgow sous une chaleur inhabituelle. Il se verra mêler à une autre enquête, celle de la disparition d’une petite fille.
Beaucoup d’intrigues donc mais le récit reste fluide et addictif. On suit le guide Alan Parks, pendu à ses lèvres, dans les ruelles, les bordels et on attend l’orage qui finira inévitablement par éclater.
Au final, je suis définitivement conquis par cette série qui monte en puissance avec ce 3ème tome maitrisé, le meilleur des trois à mon avis. J’attends la suite avec impatience !
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