"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Yatora est un lycéen studieux à qui tout réussit. Pourtant, il ressent depuis toujours une impression de vide en lui. Jusqu'au jour où, par hasard, il tombe sur un tableau qui le subjugue littéralement... Très vite, Yatora réalise que peindre est le seul moyen de faire passer ses émotions et de se révéler. Cet événement le pousse à se livrer corps et âme à la peinture pour tenter le concours d'entrée de la plus sélective des écoles de Beaux-arts !
Blue period est un premier succès au Japon pour la mangaka Tsubasa Yamaguchi qui avait déjà remporté de très beaux pris avec le Prix manga Taishô en 2020 et le Prix du manga Kôdansha en 2020.
Yatora le héro s'interroge sur sa futur orientation est tente d'obtenir de bonne note. Nous avons des thèmes tels que la place de la culture et l'art, l'identité de chacun. Un petit regret le faits que le manga est en noir et blanc.
Manga intéressant sur l art du dessin et le travail des passionnés pour arriver à leurs fins. Sans être dessinatrice, on peut y retrouver l envie de faire au mieux nos passions. Bonne lecture.
Série qui me faisait très envie de par le sujet (la peinture et son apprentissage) et une superbe couverture, je remercie Pika pour ce nouveau partenariat qui me permet de découvrir un album qui a énormément fait parler de lui sur les réseaux sociaux à sa sortie et qui a raflé plusieurs prix importants au Japon. Et pour cause puisque cette introduction est tout à fait prenante en plus d’être (surprise pour moi) tout à fait pédagogique. Sur des dessins assez épurés au trait fin que j’attendais un peu plus impressionnants, l’auteur nous surprend d’entrée de jeu en brisant le modèle du manga de lycée avec un héros qui n’est non pas introverti mais plutôt la star du lycée, beau, brillant dans toutes les matières, parfaitement socialisé et curieux qui plus est. Le gendre idéal! Mine de rien ça change des habitudes et attise tout de suite l’intérêt en posant un récit très positif qui cherche plus à creuser la naissance d’une passion que d’appuyer le pathos. Le récit nous perturbe également en proposant un personnage de travesti qui semble parfaitement inséré dans son milieu, si bien qu’on doute tout le long d’avoir bien compris qu’il s’agit d’un garçon à l’apparence d’une fille. Dans un Japon aux codes conservateurs on se surprend à tiquer avec nos codes occidentaux sur cette normalité inhabituelle… De façon très posée, simple, le héros va donc d’abord découvrir les émotions graphiques puis le club d’arts plastiques où une professeur passionnante va délicatement lui ouvrir l’esprit, ce qui va éveiller en lui la possibilité de s’inscrire dans une université de beaux-arts alors que la voie lui était tracée vers une école d’élite scientifique. Cela permet de jolis passages de vulgarisation qui parlera aux amateurs de manga en les titillant sur leur consommation qui pourrait déboucher sur de la création, pour peu qu’ils aient envie de s’entraîner sur des techniques simples mais qui nécessite un travail comme toute autre discipline. Une très belle introduction, très maîtrisée, qui a tout dans sa besace pour devenir une grande série.
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https://etagereimaginaire.wordpress.com/2021/04/13/manga-en-vrac-8/
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