Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Je sais que c'est mal. Mais je ne peux pas m'en empêcher.
Alison Wood est avocate pénaliste. À mesure que sa carrière décolle, sa vie familiale se dégrade : elle passe ses journées à plaider et ses soirées dans les bars pour décompresser. Patrick, un collègue avec qui elle entretient une liaison toxique, souffle le chaud et le froid et l'humilie tout autant qu'il se sert d'elle. Pourtant, Alison n'arrive pas à décrocher.
Quand Patrick lui confie sa première affaire de meurtre, elle se plonge dans l'histoire de sa cliente, Madeleine, qui a poignardé son conjoint d'une quinzaine de coups de couteau. Au fil de leurs entretiens, Madeleine se livre : son mari diluait la pilule contraceptive dans son thé, examinait toutes ses dépenses, prenait toutes les décisions...
Petit à petit, leurs deux vies se font écho. Qui contrôle qui ? Et si, avant de défendre les autres, Alison commençait par se défendre elle-même ?
Un thriller addictif.
Un style ultra-efficace.
Un twist final explosif.
" L'élégance de ce thriller n'a d'égale que sa puissance narrative. " Clare Mackintosh, auteure de Te laisser partir.
AVIS SUR LA VERSION AUDIO
Quelle surprise ! Que d’étincelles ! Blood Orange est un thriller domestique particulièrement addictif mais aussi un excellent candidat pour une lecture audio passionnante !
La seule raison qui m’ait poussé à écouter ce livre c’est le choix de la narratrice que j’adore et que j’écoute désormais les yeux fermés mais les oreilles bien ouvertes : Cachou Kirsch. Je crois qu’elle pourrait me lire l’intégral de Christine Angot que j’y trouverais de l’intérêt – enfin façon de parler et de toute façon Angot est lu par Angot, alors ça règle le problème !
Pour en revenir à nos moutons, je dois à la narratrice les merveilleuses heures d’écoute que je viens de passer en compagnie de Blood Orange. Ce thriller domestique m’a captivée de la première à la dernière ligne.
On suit les (més)aventures d’Alison Wood, brillante avocate pénaliste qui voit son heure de gloire arriver au moment où on lui confie sa première affaire de meurtre. Elle travaillera sur ce dossier de concert avec Patrick, un juriste à la réputation sulfureuse dont elle a fait son amant. Mais alors que leur cliente, accusée du meurtre de son mari, leur relate les faits et la relation toxique qu’elle entretenait avec son défunt époux, des actes isolés, des petites choses insignifiantes en apparence mettent Alison mal à l’aise. Il peut être difficile de regarder la réalité en face quand on passe son temps à la fuir…
Ce roman réunit toutes les qualités des premiers titres de Douglas Kennedy : un sens de l’intrigue et de la relance, une dose d’extraordinaire dans le banal, des choix lourds de conséquences, le sort qui s’acharne, les questionnements intérieurs, cette spirale infernale qui vous fait penser que rien ne peut vous arriver de pire jusqu’à ce que l’auteur vous démontre le contraire. Harriet Tyce, avocate pénaliste et auteure de ce premier roman, tisse avec patience une toile autour de ses personnages, les prenant l’un après l’autre au piège jusqu’au dénouement que l’on ne voit pas venir. C’est très bien fait, c’est addictif et même jouissif en audio.
Ce thriller semble avoir reçu un accueil tiède que je ne m’explique pas vraiment à moins que la magie que j’ai ressentie tient dans le fait que cette histoire passe surtout très bien en audio, avec une narratrice qui pourrait lire du Angot mais a le bon goût de lui préférer Harper Lee, Jane Austen mais aussi Franck Bouysse (Né d’aucune femme) et bien d’autres encore dont un titre en compétition pour Le prix Audiolib 2020. Vous êtes donc prévenu : vous allez encore m’entendre parler de Cachou Kirsch très bientôt !
D’une manière générale, on a toujours l’enquête, les flics, les tueurs… Mais là, on se retrouve avec une avocate qui se voit confier sa première affaire de meurtre.
Sans pour autant découvrir les rouages juridiques, l’auteure s’attache à mettre en parallèle deux vies, deux femmes que tout semble opposer. Les personnages sont loin d’être ce qu’ils paraissent être et c’est assez intéressant.
Même si la vie de cette avocate, Alison, semble idyllique, on a l’impression que rien ne la rend heureuse… Elle noie ses soirées dans l’alcool, alors qu’elle a un mari, psychologue, adorable et une petite fille très mignonne… Oui, mais voilà, c’est comme dans la vie réelle… C’est ce que l’on veut bien nous faire croire. Une vie lisse et sans histoire.
Madeleine, la meurtrière a assassiné son mari d’une quinzaine de coups de couteau, après avoir vécu l’enfer…
Une lecture en demi-teinte, car le personnage d’Alison m’a exaspéré et j’ai eu du mal à entrer dans cette intrigue, même si le début met du mal à se mettre en place et semble partir dans tous les sens, peu à peu le récit se densifie, surtout lorsque l’aspect psychologique prend le pas en s’installant de manière latente, quasi sournoise.
Les derniers chapitres sont très bien construits et c’est ce qui permet de redresser la barre et à l’intrigue de prendre de l’ampleur.
L’ambiguïté des personnages est le point central du récit et certains vont se révéler sous leur vrai jour et c’est de cette manière que l’auteure aborde le sujet des violences faites aux femmes, en mettant en avant l’aspect psychologique, les manipulations…
Une lecture en dents de scie, mais l’auteure a réussi à maintenir l’intérêt avec l’évolution qu’elle donne à ses personnages en révélant leur nature profonde.
Début un peu routinier mais très vite on est happé !
Des thèmes de la vie sont pointés du doigt, l'alcoolisme, la violence conjugale, la manipulation psychologique, la domination, l'humiliation. Pendant 10 ans, Harriet a sans doute eu à traiter ces cas.
Le début de ce roman n'a pas beaucoup de caractère. Fur et à mesure l'auteure fait monter la pression et à ce moment-là, on lit vite, très vite. Une fin inattendue qui m'a éberlué. Une romancière a gardé en mémoire.
Le prix "bête noire" des libraires 2019 bien mérité.
7/10
Chronique complète : https://vie-quotidienne-de-flaure.blogspot.com/2019/07/Blood-orange-Harriet-TYCE.html
Un début intriguant, une intrigue oppressante, peu de personnages mais riche de leur prestance et de leur présence. Le tout entouré d’une ambiance pesante et inquiétante. Aujourd’hui je vous parle de Blood Orange de Harriet Tyce.
Voilà ce que représente Blood Orange pour moi.
Un thriller domestique maîtrisé de bout en bout qui nous offre un très bon moment de lecture même si à plusieurs reprises j’ai eu besoin de reprendre mon souffle, histoire de décompresser un peu. Il ne s’y passe pas grand chose en terme d’actions, de turn over mais je dirais qu’ici ce qui prime, ce qui importe c’est l’atmosphère distillée ici et là. Une atmosphère qui ne fera que s’alourdir au fil des pages, à en devenir étouffante. D’où le besoin de respirer un grand coup entre les chapitres pour s’y replonger de plus belle.
Je dois vous avouer que j’appréhendais un peu cette lecture. Après avoir lu La fille du train de Paula Hawkins, je me suis un peu fâchée avec ce genre de thriller et en grande partie à cause des personnages qui y sont dépeints. Et au début… j’ai eu peur. Je revoyais vraiment le cliché de la fille totalement paumé qui ne fait que s’enlisait dans son bordel. Après tout cela fait aussi partie du code du thriller domestique, le personnage principal assez antipathique. Mais là où j’ai trouvé que le personnage principal de La fille du train était clairement trop antipathique pour moi, ici on s’attarde un peu moins sur le côté mélodramatique et pathétique de la personne.
Et puis, plus on avance dans la lecture et plus l’histoire donne au change.
Et petit à petit, je suis devenue esclave de cette lecture, à ne plus pouvoir m’en passer, à vouloir savoir ce qui allait se passer à tout prix.
Je ne sais pas si je peux réellement parler d’intrigue comme je l’entends c’est-à-dire avec une enquête, des témoins, un meurtre. Ici rien de tout cela. Je dirais qu’on entre dans une intrigue psychologique où Alison devra prendre du recul face à ce qui lui arrive et face à ceux qui l’entoure. Sont-ils bons ou mauvais pour elle ? Fait-elle les bons choix ? Et qui l’aidera à se sortir de ce bourbier dans lequel elle s’est enfoncée depuis quelques temps déjà?
C’est tout plein de petites questions que je me suis posée tout du long.
Surtout quand j’ai vu l’environnement dans lequel elle évoluait, les excès de stress ont fini par m’accompagner tout du long.
Et c’est pour ça que je dis que ce thriller domestique est à grande majorité psychologique. Tout se joue sur les émotions, sur l’environnement dans lequel évolue nos protagonistes. Et niveau émotions autant dire qu’on est servis. J’ai eu le palpitant qui s’accélérait à certains moments, pour diverses raisons et pour chacun des personnages.
Et c’est là que c’est fort. Ce n’est pas j’aime ou je déteste un personnage et basta. C’est une ambivalence de personnalités, des personnages qui font des erreurs comme vous et moi et qui de ce fait n’en sont que plus humains. Ce n’est pas le gros psychopathe de base qu’on peut croiser dans des thrillers bien corsés. Ici, c’est « juste » l’être humain avec ses failles et ses forces.
D’ailleurs j’ai trouvé que ce côté était bien exploité dans Blood Orange.
Comme je vous l’ai dit il va se découler pas mal de choses des actions d’Alison Wood et cela va impacter son entourage d’une façon ou d’une autre. Ainsi on voit les personnages se changer peu à peu, que ce soit en bien ou en moins bien. C’est troublant et pourtant ça n’a fait que renforcer mon engouement pour ce livre, déjà bien présent.
Et ces changements vont amener à un dénouement troublant, anxiogène et jouissif (oui oui je suis peut-être un peu psychopathe sur les bords ^^). Le dénouement se déroule sur plusieurs chapitres et n’est pas expédié comme une lettre à la poste. D’autant que jusqu’à la fin, le doute s’est instillé en moi, à savoir si cela allait être une fin à la hauteur de mes espérances. Surtout quand tout le reste est un plaisir à lire, à découvrir.
Et puis en plus du doute de savoir si la fin allait me satisfaire, c’est surtout le doute de comment ça allait se terminer pour Alison Wood, le personnage principal. Un tas de scénario s’est mis en place dans ma tête, j’hurlais en silence pour lui dire quoi faire, quoi dire… Quand l’envie de secouer un personnage est là, alors pour moi c’est une lecture réussie. Parce que j’entre en empathie avec ce personnage mais surtout que l’auteur a su susciter assez d’émotions en nous pour nous permettre de nous sentir familier avec les protagonistes.
La fin est bien amenée, preuve du sourire qui est resté accroché à mon visage à la dernière ligne. C’est audacieux, judicieux et clos cette intrigue de façon complètement satisfaisante.
En bref,
Voilà un thriller domestique qui décoiffe sans même que vous bougiez de votre canapé. Les personnages et l’ambiance y sont pour beaucoup sur mon ressenti final. C’est un flot d’émotions qui se déversent au fur et à mesure que l’on tourne les pages. Vous aimerez détester certains personnages, vous aurez envie de secouer d’autres. Au final aucun ne vous laissera indifférent. L’intrigue est bien construite, de sorte que l’on oscille entre doute et certitude. Mais la vérité n’est jamais bien loin, le dénouement vous le dira. Plus qu’une chose à faire, vous le procurer à votre tour =).
Avis fortement mitigé ... je l'ai lu jusqu'au bout afin de vérifier si la fin était supérieure au début, mais rien n'y fait ! Le sujet a été mille fois vu et revu, mais ce n'est en fait pas le problème de ce premier roman. il y a ici un manque de maîtrise de la part de l'auteur, une narration qui se perd et probablement une envie inutile et agaçante de provoquer le lecteur ... mais pourquoi et pour quoi ?
Une lecture qui ne manque ni d’originalité ni de rythme.
Lorsqu’on lui propose sa première affaire de meurtre, Alison est comblée.
Avocate douée et passionnée par son métier, mère d’une adorable petite Matilda, femme d’un séduisant thérapeute, elle a apparemment tout pour être heureuse...
Mais derrière l’image parfaite, la réalité est tout autre.
Entre sa tendance à boire plus que de raison, son couple qui part à vau-l’eau, et la relation malsaine qu’elle entretien avec un de ses confrères, la vie d’Alison est loin d’être paisible.
Si elle se promet sans cesse de rompre avec Patrick, d’arrêter de boire autant, et d’essayer de passer moins d’heures à son travail dans l’espoir de sauver sa vie de couple, sa bonne volonté fait long feu jour après jour face aux attentes de chacun.
Et lorsqu’elle commence à comprendre ce qui s’est réellement passé dans la vie de sa cliente, accusée du meurtre de son mari, les deux histoires semblent étrangement entrer en résonance.
Avec ce premier roman Harriet Tyce nous livre un thriller domestique original et addictif.
En arrivant à mêler pudeur et extravagance, l’auteure nous offre une galerie de personnages troubles qui, derrière leurs bonnes manières, cachent des instincts qui n’ont rien d’élégant.
J’ai beaucoup aimé cette prise de risque de l’auteure.
Très clairement, ce roman ne peut pas rentrer dans une « case » spécifique, et c’est ce qui fait tout son charme.
Ici, on comprend très vite que personne n’est le gentil de l’histoire.
Mensonges, trahisons, manipulations, relations toxiques et faiblesses humaines nous explosent en plein visage, comme dans la vie de tous les jours.
Loin du thriller d’action avec course-poursuite et hémoglobine, Blood Orange ne nous entraîne pas moins dans une histoire terriblement prenante, au final parfaitement maîtrisé.
Mais au-delà de ça, ce roman nous offre aussi un aperçu de la société et d’une certaine forme d’inégalité entre les hommes et les femmes qui perdure sur certains sujets.
Une histoire entraînante au rythme soutenu.
Une plume très agréable.
Une prise de risque réussie.
Des personnages forts...
Bref, vous l’aurez compris, c’est une lecture que je recommande, pour toutes ces raisons.
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