Le Musée de Lodève et le musée des Beaux-Arts de Bordeaux s'associent pour célébrer le cinquantenaire de la disparition de Roger Bissière (1886-1964) et aborder sa rdation à la figuration.
Loin des circuits officiels, peintre singulier de la Nouvelle École de Paris, admiré et rejeté par ses pairs, Bissière construit un oeuvre dense, lent, empreint d'une profonde humanité, à la fois « strictement intime et d'ordre poétique, mais aussi général et tourné vers l'universel. » À travers une large sélection de tableaux provenant de musées français et européens et de collections particulières, le parti pris de l'exposition est de placer la figure en son centre en donnant à voir l'évolution de sa présence ou de sa disparition entre 1920 et 1964, quand une figure à part révèle la part de la figure.
Le livre retrace le parcours de l'artiste, met en évidence ses recherches, de la tentation cubiste dans les années 1920 à la progressive dissolution de la silhouette et propose d'articuler son passage vers le non-figuratif autour du tableau emblématique intitulé Grande Composition (1947). Dans les années 1950, la couleur des oeuvres invite à une délectation singulière et le peintre à travers ses compositions de lignes horizontales et verticales s'attache à décrire les émotions simples de la vie et entend les partager avec le spectateur dans un souci profond de communion. C'est à panir de 1962 que Bissière entreprend une série de tableaux de petits formats qui compose un « Journal en images ».
Événementiel Publié à l'occasion de l'exposition Bissi~u,figJm à part qui se tiendra au Musée de Lodève du 21 juin au 2 novembre 2014 et au musée des Beaux-Arts de Bordeaux du 8 décembre au 15 février 2015 .
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