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" D'une beauté déchirante, Big Girl se lit comme une lettre d'amour aux filles noires qui se voient projetées trop tôt dans le monde des femmes [...] " NEW YORK TIMES Malaya, huit ans, soixante-seize kilos. Sa mère s'obstine à la traîner chaque semaine à des réunions Weight Watchers qu'elle déteste.
Partout, son corps hors norme est montré du doigt et considéré comme un problème.
À la maison, les femmes de sa famille lui font subir une pression étouffante. Sur les bancs de son école pour riches Blancs de l'Upper East Side ou dans le Harlem tumultueux des années 1990, Malaya Clondon doit supporter les discriminations physiques et sociales.
La petite fille grandit au rythme du hip-hop sans parvenir à satisfaire la faim qui la tenaille. Il lui faut apprendre à nommer ses désirs et à défier les injonctions d'une féminité qui n'a pas été pensée pour elle.
Big Girl est le roman de sa victoire.
Malaya est une fillette de huit ans que nous rencontrons à Harlem dans les années 1980 et que nous suivrons jusqu’à l’adolescence. Elle est décrite comme une petite fille noire et obèse. Son quotidien est rythmé par les réunions Weight Watchers, le comptage de calories, les visites chez le médecin et les disputes entre ses parents. Le poids de Malaya est l’obsession de son entourage alors même que la fillette n’en a pas conscience. Derrière l’apparence physique, se cache une Malaya qui aime peindre, écouter de la musique, jouer avec ses amis.
La mère et la grand-mère de Malaya ont elles-mêmes des problèmes de poids et ont subi les moqueries. Elles projettent sur Malaya leurs propres craintes et plus elles insistent, plus la petite fille se réfugie dans la nourriture. Mais Big Girl est avant tout un roman social qui parle de différentes formes de discriminations : la grossophobie et le racisme essentiellement. On s’attache à ce personnage principal qui essaie de trouver sa place dans une société étroite d’esprit. J’ai particulièrement aimé son père qui l’aime pour ce qu’elle est et voit en sa fille toute la lumière qu’elle dégage.
Big Girl est un roman immersif dans le Harlem des années 80-90. Mecca Jamilah Sullivan brosse des portraits de femmes étoffés et un personnage principal lumineux et déterminé.
Premier roman de Mecca Jamilah Sullivan, un portrait poignant d'une jeune afro-américaine souffrant d'obésité morbide, qui grandit à Harlem dans les années 90.
Une bonne surprise avec cette héroïne, touchante, agaçante et attachante, une histoire douce, intime, avec Malaya on découvre une famille dysfonctionnelle, les traumatismes que sa famille projette sur elle, sa vie, la vie dans son quartier, son regard et celui des autres sur son corps, les préjugés sur sont ethnie et sa carrure, des amitié, sa fragilité, son intelligence et sa sensibilité. L'amour et l'expérience de la sexualité.
"Quand tu dois aller là où tu ne veux pas, l'essentiel, c'est de t'amuser en chemin"
Malaya 8 ans pèse 76 kgs. Elle est en obésité morbide mais ne fera que grossir, ne pensant qu’à manger et déjouant les plans de sa mère et sa grand-mère pour la faire maigrir. On va la suivre jusqu’à l’adolescence. Roman sensible et touchant.
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