Suivant pas à pas la destinée des biens précolombiens, mexicains en particulier, cet ouvrage nous entraîne dans une analyse historique et juridique détaillée des diverses politiques mises en place et des instruments juridiques successivement adoptés en vue de protéger ce patrimoine.
Patrimoine d'une importance toute spéciale pour une nation métissée issue de la colonisation qui, son indépendance chèrement gagnée, décida de fonder son identité nationale sur son passé préhispanique et partant, sur les biens précolombiens qui en constituent un témoignage tangible.
D'une lecture amène, ce livre s'adresse tout autant au juriste qu'au profane. Le premier y trouvera son compte : l'auteur propose en effet une réflexion rigoureuse et documentée sur les lois, traités et conventions, de portée nationale, régionale et internationale, progressivement promulgués, conclus et adoptés à l'effet d'élargir le champ de protection des biens en question et de concilier les intérêts souvent antagonistes des parties concernées. Le second découvrira peut-être que le droit ne constitue pas un domaine aussi aride qu'il pourrait sembler à première vue, d'autant plus quand il a pour objet un thème aussi vaste et fascinant que les biens culturels.
Mexicain, passionné d'art, docteur en droit de l'Université Panthéon-Assas (Paris II), Jorge Sánchez Cordero exerce à Mexico, sa ville natale, la profession de notaire ; il est membre du Conseil de direction de l'Institut international pour l'unification du droit privé (UNIDROIT), Président du groupe mexicain de l'Association Henri Capitant et membre de l'American Law Institute.
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