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Premier ouvrage entièrement dédié au général baron Charles Delaitre, cette biographie s'efforce de rendre à la mémoire collective un personnage au patronyme peu connu mais dont les états de service forcent pourtant l'admiration et le respect : le 21 janvier 1804, désigné pour faire des mamelouks une unité opérationnelle, le capitaine Delaitre fait la brillante démonstration de sa réussite en culbutant à Austerlitz les terribles chevaliers-gardes du tsar Alexandre. La satisfaction de l'Empereur est telle qu'en récompense de ce haut fait d'armes, il reçoit personnellement ses épaulettes de chef d'escadron et, événement rarissime, sa compagnie une aigle et un guidon ; le 6 avril 1807, Napoléon lui confie une nouvelle mission délicate à Varsovie : monter de toutes pièces et dans les délais les plus brefs un régiment de chevau-légers polonais. Surmontant les nombreux obstacles qui entravent l'exécution du projet, le major Delaitre relève le défi et obtient sa consécration à Somosierra de la bouche même de son maître : « Vous êtes digne de ma Vieille Garde, je vous reconnais pour ma plus brave cavalerie ! » ; les 27 et 28 novembre 1812, lors des combats sur la Bérézina, la division Partouneaux et la 30e brigade de cavalerie du général Delaitre, qui lui est attachée, doivent conduire une action de diversion destinée à attirer l'attention des Russes sur Borisov. Maintenues trop longtemps en arrière-garde, ces unités sont sacrifiées par l'Empereur pour permettre au maréchal Victor de tenir la tête de pont à Studianka, permettant ainsi à la Grande Armée de franchir le fleuve.
Le lieutenant-colonel Fabrice Delaître est un officier supérieur de l'armée de terre dont l'unité tient garnison à Châlons-en-Champagne. Membre du Souvenir Napoléonien et conférencier, il a déjà publié deux ouvrages sur la campagne d'Egypte alors que Charles Delaitre était aide de camp du général Kléber.
Il publie aujourd'hui une nouvelle présentation de la carrière de cet éminent cavalier de la Garde de l'Empereur Napoléon Ier qui s'illustrera dans toutes les batailles de l'Empire, depuis Austerlitz jusqu'au passage de la Bérézina, avant de connaître, comme nombre de ses pairs, d'énormes difficultés de « réinsertion » sous la Restauration.
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