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Avec Barnabé peintre d'ombres, Martine Delerm nous propose une fable philosophique autour des thèmes de la liberté, de la mémoire et de la création.
Il était une fois, dans un pays lointain, un peintre très pauvre nommé Barnabé. Un jour vint où ses tubes de couleurs furent si vides que son pinceau sécha. Plus un brin de vert, plus une goutte de bleu. Seuls, dans un coin de l'atelier, restaient quelques pots de peinture noire. Mais que faire de tout ce noir ?
Barnabé eut une idée. Puisqu'il ne pouvait plus peindre la lumière, il peindrait ses soeurs, les ombres ! Alors, Barnabé peignait un peu partout dans la ville les traces fragiles d'une journée enfuie, pour retenir ce qui passe, garder sur la pierre ce frôlement d'un moment.
Mais tout cela vint à déplaire et l'on jeta Barnabé en prison.
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