Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Un peu déçue, l'écriture me semble bien légère pour un roman qui pourrait être si profond et qui ,du coup, paraît bien superficiel.
Certains livres refusent de nous laisser entrer dans leur secret, puis soudainement, une porte s’ouvre, et nous nous engouffrons en oubliant les premières réticences.
Baisers de cinéma est l’un de ceux-là.
Baisers de Cinéma passe en quelques pages de l’ombre à la lumière. En effet, tout est question de lumière.
Le narrateur, Gilles Hector, a vécu avec un père photographe de plateau, puis chef lumière. Le cinéma est également partout. De sa mère, il ne sait rien, si ce n’est que leur rencontre est digne « d’un baiser de cinéma ». Alors Gilles Hector, avocat pénaliste, hante les salles de cinéma parisiennes, à la recherche de cette mère inconnue, qu’il espère reconnaître dans les films sur lesquels son père a travaillé, à travers les nombreuses photos que ce dernier a laissé, espérant reconnaître un effet de lumière dont il lui a parlé.
A travers les films de François Truffaut, des Quatre cents Coup à Jules et Jim, des films de la nouvelle vague, le lecteur accompagne le narrateur obsédé par la recherche de cette mère inconnue, mystérieuse et entourée d’un halo lumineux, dans des films pourtant en noir et blanc.
Le jour de la mort de son père Jean Hector, ce « prince du noir et blanc » qui disparaît « un matin à l’aube », ce jour là, il a choisi de voir les Amants de Louis Malle. Il ne découvrira pas qui est sa mère, mais rencontrera une autre femme, Mayliss de Carlo, dont « le visage irradiait d’un éclat surnaturel », elle était celle qui « incarnait la lumière ». Cela ne pouvait être autrement, ils se rencontrent et s’aimeront.
Avec une délicatesse mesurée, Eric Fottorino s’interroge sur les origines, sur l’obsession que peut entrainer l’absence de connaissance d’un parent, les questionnements permanents de son identité, et plus particulièrement, les rapports d’un fils à son père.
A travers chaque mot, l’intime est distillé avec prudence, l’histoire personnelle transparait à chaque phrase.
Est-ce parce qu’Eric Fottorino n’a pas été élevé par son père biologique, Maurice Maman, qui reste l’absent, mais par un père d’adoption, Michel Fottorino ?
Ce père d’adoption, qui se suicidera en mars 2008, il lui rendra hommage peu de temps après, avec son livre : l’homme qui m’aimait tout bas.
Baisers de Cinéma est une belle histoire, ainsi qu’un bel hommage au cinéma, à Paris, au Quartier Latin, au café le Flore en l’île, à l’amour aussi.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...
Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...