Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
From one of America''s most renowned storytellers comes a novel about love and deceit, and lust and redemption, against a background of child abductions in the affluent suburbs of Detroit.
In the waning days of the turbulent 1970s, in the wake of unsolved killings that have shocked Detroit, the lives of several residents are drawn together, with tragic consequences. There is Hannah, wife of a prominent local businessman, who has begun an affair with a darkly charismatic stranger whose identity remains elusive; Mikey, a canny street hustler who finds himself on an unexpected mission to rectify injustice; and the serial killer known as Babysitter, an enigmatic and terrifying figure at the periphery of elite Detroit. As Babysitter continues his rampage of killings, these individuals intersect with one another in startling and unexpected ways. Suspenseful, brilliantly orchestrated and engrossing, Babysitter is a starkly narrated exploration of the riskiness of pursuing alternate lives, calling into question how far we are willing to go to protect those whom we cherish most. In its scathing indictment of corrupt politics, unexamined racism, and the enabling of sexual predation in America, Babysitter is a thrilling work of contemporary fiction.
Hannah et wes Jarret forment un très beau couple, une belle famille bourgeoise. Ils ont deux enfants Katya et Conor.ils sont très aisés, vivent dans une magnifique maison et ont une domestique à demeure. Malgré tout Hannah n'est pas heureuse, s'ennuie. Wes la délaisse pour des réunions de travail le soir, des repas, des voyages se désintéresse, ne l'écoute pas et leur sexualité est en berne.
Lors d'un gala caritatif elle rencontre YK comme il se fait appeler. Elle est séduite et tombe dans le piège de ce prédateur qui va la manipuler, la menacer, et la faire souffrir dans sa chair atrocement. Et à chaque fois elle y retournera.
C'est un récit difficile, terrifiant et angoissant. Certaines descriptions sont insoutenables.
L'autrice ne fait aucun cadeau. A personne.
Elle nous montre le plus noir et appuie fortement: enlèvements, pédophilie, homicides, racisme, chantage, manipulation et souffrance, rien ne nous sera épargné.
Je suis ressortie de cette lecture complètement ébranlée, essorée.
Dix ans après les émeutes raciales de 1967 à Detroit, il fait bon vivre à Fair Hills, banlieue chic et tranquille de la capitale de l'automobile.
Pourtant Hannah s'ennuie ferme dans sa vaste maison entourée d'un immense parc l'abritant du regard des voisins.
La presque quadragénaire mère de deux jeunes enfants est mariée à Wes, un époux bien occupé par ses affaires et qui ne la regarde plus malgré tous ses efforts pour être encore séduisante.
Pour se conformer à ce qu'on attend d'une femme au foyer de son rang, elle s'investit dans des associations caritatives. C'est lors d'une soirée destinée à récolter des fonds pour ses bonnes œuvres qu'un homme lui effleure le poignet.
Ce premier contact sera suivi de nombreux autres dans un hôtel. Malgré la violence des relations sexuelles que Y. lui inflige, elle se sent vivante. L'implacable engrenage s'installe pour faire plonger cette « desperate housewife » puissance dix...
Pendant ce temps, un violeur et assassin d'enfants blancs surnommé « Babysitter » sévit dans les quartiers huppés de la ville où la panique et la paranoïa gagnent les habitants qui pensaient être à l'abri de la brutalité du monde.
En empruntant les codes du thriller, Joyce Carol Oates nous entraîne en même temps que son « héroïne » au cœur des abîmes où le mal sous-jacent surgit pour mieux broyer les innocents.
Avec son style tentaculaire qui parvient si bien à envelopper le lecteur dans un brouillard délétère, la prolifique autrice américaine écrit une nouvelle page sur les travers qui rongent son pays : la violence et le racisme intrinsèques, l'hypocrisie des bien-pensants, le pouvoir de l'argent et des apparences, la femme comme objet exclusif de désir...
https://papivore.net/litterature-anglophone/critique-babysitter-joyce-carol-oates-philippe-rey/
Un livre dur, certes, mais je n'attend pas du Barbara Cartland de la part d'une écrivaine qui mérité le Nobel depuis des années...
J.C. Oates nous a habitués à décortiquer la société américaine et ses travers et ce nouveau roman s'inscrit dans cette lignée.
Une femme sous influence, de nombreuses influences... de son mari, de son amant, de ses enfants, de la société, du souvenir de son père tyrannique, de son manque de confiance en elle, etc. J'ai lu ce roman pratiquement en apnée car oui, il est dur, il nous donne envie de secouer cette héroïne si faible, qui se laisse abuser et porter par le courant sans vraiment oser s'affirmer. Sans oublier le tueur surnommé "Babysitter", et son amant manipulateur et sans aucun scrupule.
J'ai beaucoup aimé ce livre.
1977 - Banlieue de Détroit.
Dix ans après les émeutes raciales qui ont embrasé la ville, la région est en emoi. Un prédateur sexuel, cyniquement surnommé Babysitter, enlève, torture et tue sept enfants. Une menace qui paraît lointaine pour Hannah et Wes Jarret, a l’abri dans un quartier chic, jusqu’à ce qu’un gamin des environs disparaisse.
Mais ce qui préoccupe le plus Hannah c’est l’ennui profond qui plombe ses journées. Mère de deux enfants, secondée par une bonne philippine, vaguement occupée par des taches caritatives, elle se sent surtout délaissée par son époux, plus préoccupé par son travail ou par la menace à sa tranquillité personnifiée par babysitter.
Alors quand lors d’un dîner de charité un inconnu lui saisit le poignet, elle s’embrase, au point de mettre en péril sa vie enviable et rangée.
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Ce roman est tout simplement époustouflant. Difficile de le qualifier tant il est dense, tant il regorge de thèmes et tant il est singulier dans sa construction. Entre « Mad men » et « desperate housewives », il nous plonge dans la « upper mid class » américaine des années 70. Il est à la fois un thriller addictif sur fond de relents racistes et de scandales pedo religieux, en même temps que la chronique sans concession de la bourgeoisie fortunée des banlieues américaines. Blanche, patriarcale et raciste, elle est intraitable pour les femmes qui passent de la dépendance de leurs pères à celles de leur mari, elle est rongée par l’hypocrisie des apparences et l’arrogance de l’argent. C’est torturé à souhait mais qu’est ce que c’est brillant! Mais là où l’auteur m’a le plus scotchée c’est dans son habileté à nous plonger dans les pensées les plus intimes de cette femme en pleine « mid-life crisis » et à décortiquer le phénomène d’emprise auquel elle est soumise. Une manipulation sournoise et insidieuse mais que l’on comprend possible par des traumas de l’enfance et un irrépressible besoin d’être aimée. C’est absolument glaçant mais bluffant de réalisme.
Une lecture que je recommande chaleureusement même si elle est un peu exigeante. Elle secoue, elle malmène le lecteur, elle le rudoie et le plonge dans un univers sombre, mais elle est pourtant éblouissante.
Une vraie réussite
Hannah Jarrett (aux portes de la quarantaine) est l’épouse d’un homme fortuné de Détroit (Wes Jarrett) depuis une quinzaine d’années.
La voici qui se rend (le plus discrètement possible, du moins semble-t-elle l’espérer …) au Renaissance Grand Hotel, à vingt-cinq kilomètres de sa banlieue cossue de Far Hills. Pour y rejoindre un quasi inconnu et tromper Wes. Déprimée auprès d’un mari qui ne la regarde même plus, de deux jeunes enfants exigeants, et d’un cercle d’amies peu sincères, Hannah s’ennuie … Alors, elle accepte (malgré sa peur) d’aller retrouver Y.K. dans la chambre 6183
Une seule chose la fascine, en cette année 1977 : un fait divers particulièrement immonde. Celui d’un pédophile et serial killer, qui massacre des petits garçons (dans sa région) depuis l’année précédente. Et si il y a une chose que sait bien faire Hannah depuis toujours, c’est laisser vagabonder son imagination, au gré des évènements …
Je ne mentirai pas : ce dernier roman est très loin d’être mon préféré de l’auteure ! Si je n’ai pas trop mal compris cette nébuleuse intrigue, Hannah est obsédée par le devoir dû à son rang et son état féminin : elle se veut épouse modèle et mère irréprochable. Tout en rêvant d’affection, de plaisir et de liberté … Hannah se voit dans toutes les situations les plus anxiogènes et cette tragédie de petits garçons martyrisés la ramène plus ou moins à sa propre enfance auprès d’un père peu digne de ce nom …
Mais la construction de cette oeuvre est tellement complexe (et lancinante) que je m’y suis perdue … Moi qui pourtant aime tellement l’auteure ! Dommage !
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