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Elle a vingt ans, et son premier roman vient d'être accepté par un éditeur.
Ce jour d'été, au bord de la mer, aurait dû être le plus heureux de sa vie, si Beau-Père ne l'avait pas réduite à un corps dont la beauté serait le seul atout. Debout, au-dessus d'elle, il lui avait lancé devant tous les invités : « Avec le corps qu'elle a, ça va être facile pour elle... » Ces mots vont fracasser son existence pendant des années et la mener au bord du gouffre.
Dans ce roman, Christine Orban explore, avec une grande sensibilité et des accents fitzgéraldiens, les « blessures invisibles » d'une jeune femme, et sa difficulté d'être elle-même dans un monde où triomphent les apparences et la domination masculine.
Une jeune fille de 20 ans est sous la coupe de son beau-père, homme très influent, puissant, pervers narcissique.
Elle n’a plus de volonté, plus de jugement personnel.
Elle est devenue une chose soumise au despotisme de cet homme, tout comme sa mère.
« Avec le corps qu’elle a, ça va être facile pour elle…. »
Cette phrase qu’il lui assène va pourrir dix ans de sa vie. Elle aura beaucoup de mal à s’en remettre, à devenir elle-même.
Pendant une bonne partie du livre, malgré une écriture irréprochable, j’ai eu l’impression que ça tournait en rond.
Et puis on a envie de la secouer cette fille.
Mais qui n’a pas connu l’emprise d’une personne perverse narcissique ne peut savoir comment tout est parfaitement orchestré pour détruire la victime.
Un très beau texte de femme. L'histoire d'une jemme femme tourmentée qui se cherche, une relation compliquée avec son beau-père, son corps, sa mère. Ecriture fluide, souple, toujours très juste.
Je cite l'auteur:
"J'aurais aimé avoir une sœur non par altruisme mais pour partager ma mère pour que l'on soit deux à la supporter, à l'aider, pour que ce soit moins lourd".
"Mes résolutions d'un jour se muaient en renoncements le lendemain, ma lucidité était un faisceau de lumière qui s'éteignait aussitôt apparu".
"Le choix de nos lectures n’est jamais innocent. Je lis de façon excessive comme si je cherchais une réponse à mes propres souffrances, rassurée de me retrouver dans la difficulté des autres".
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