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Christine Orban

Christine Orban
Christine Orban, née à Casablanca en 1957, est écri- vain, dramaturge et critique littéraire. Après des études en droit privé, elle se lance dans l'écriture et publie plus d'une vingtaine de roman aux éditions Albin Michel.

Avis sur cet auteur (26)

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    Couverture du livre « Soumise » de Christine Orban aux éditions Albin Michel

    Amelielit sur Soumise de Christine Orban

    Vous êtes-vous déjà demandé comment les femmes qui côtoyaient les génies des siècles passés étaient perçues et si leur propre génie était reconnu à juste titre ?
    C'est cette interrogation qui déclenche le désir de Christine Orban d'enquêter sur la famille Pascal et plus particulièrement sur sa...
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    Vous êtes-vous déjà demandé comment les femmes qui côtoyaient les génies des siècles passés étaient perçues et si leur propre génie était reconnu à juste titre ?
    C'est cette interrogation qui déclenche le désir de Christine Orban d'enquêter sur la famille Pascal et plus particulièrement sur sa jeune sœur qu'il aimait indéfiniment : Jacqueline.
    D'ailleurs, elle est douée aussi mais son nom n'aura pas traversé les siècles pour son œuvre personnelle mais pour sa présence auprès de son frère.
    Alors qui était Jacqueline Pascal? Quel fut son talent? Quel rôle a-t-elle joué auprès de Blaise Pascal.
    "Soumise" en est le récit.

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    Couverture du livre « Virginia et Vita » de Christine Orban aux éditions Le Livre De Poche

    Sandrine Fernandez sur Virginia et Vita de Christine Orban

    Sussex, 1927.
    Virginia Woolf est installée avec son mari Leonard à Monk’s House. Elle a quarante-cinq ans, est une écrivaine reconnue mais sa santé mentale est défaillante. Si son mariage avec Leonard est harmonieux, Virginia voit en lui un ami plus qu’un amant. Sa passion amoureuse est...
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    Sussex, 1927.
    Virginia Woolf est installée avec son mari Leonard à Monk’s House. Elle a quarante-cinq ans, est une écrivaine reconnue mais sa santé mentale est défaillante. Si son mariage avec Leonard est harmonieux, Virginia voit en lui un ami plus qu’un amant. Sa passion amoureuse est entièrement tournée vers Vita Sackville-West. De dix ans sa cadette, romancière elle aussi, issue de l’aristocratie anglaise, Vita est riche quand Virginia est pauvre, elle est extravertie, solaire et sublime quand Virginia se sent timorée, vieille et laide. Et surtout, Vita est volage. Son amour mis à mal par les écarts de son amante, Virginia, l’esprit plus torturé que jamais, se lance dans l’écriture d’Orlando, créant un personnage qui s’inspire de Vita. Tandis que la trame du roman se dessine, la romancière souffre le martyr, oscillant entre la joie d’aimer et le désespoir de voir sa raison la quitter, au gré de ses brouilles avec Vita.

    La passion dévorante qu’éprouvait Virginia Woolf à l’égard de la virevoltante Vita devient, sous la plume de Christine Orban, une romance un peu plate, platonique et pudique.
    L’autrice s’appuie sur les échanges épistolaires des deux femmes pour décortiquer à l’envi leur admiration mutuelle, leurs tourments, leurs sentiments. Mais qui de la passion, du scandale, de la fièvre ?
    L’ennui suinte entre les lignes, l’intérêt s’éveille à peine quand Orban évoque le processus de création de Virginia et sa peur constante de sombrer dans la folie.
    En bref, l’autrice avait des personnages sublimes, une histoire d’amour sulfureuse et elle a choisi la sagesse, sans oser s’éloigner du réel pour pimenter de romanesque une liaison qui aurait mérité plus de souffle. Déception et ennui.

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    Couverture du livre « Soumise » de Christine Orban aux éditions Albin Michel

    Morgane Maelou sur Soumise de Christine Orban

    Très jeune, Blaise Pascal montre de grandes dispositions pour les mathématiques. Adolescent, il écrit un traité de géométrie projective qui attire l'attention de Descartes, et invente à 19 ans, la première machine à calculer. Sa sœur, oubliée par les générations suivantes, est également...
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    Très jeune, Blaise Pascal montre de grandes dispositions pour les mathématiques. Adolescent, il écrit un traité de géométrie projective qui attire l'attention de Descartes, et invente à 19 ans, la première machine à calculer. Sa sœur, oubliée par les générations suivantes, est également remarquable : c'est une poète dont les vers séduisent la Cour. Elle est la mascotte de Richelieu et la protégée de Corneille.
    Le frère et la sœur font alliance. En fait, Jacqueline se dévoue à son frère brillant mais toujours malade. Elle soigne l'effrayant génie et l'aide à vivre. Elle s'efface mais, séduite par le jansénisme, elle se rebelle et lui résiste pour atteindre son objectif ultime : abandonner le monde pour se donner à Dieu.
    Qui est Jacqueline, celle que Blaise Pascal aimait le plus au monde, si méconnue et si essentielle dans la vie et l’œuvre de son génie de frère ? Lui mathématicien, elle poétesse, lui austère, elle charmante, lui dans la lumière, elle dans l’effacement.

    Ils sont frère et sœur. Christine Orban- au travers l'étude de leurs écrits - en fait un couple. Deux êtres exceptionnels qui s’aiment et se déchirent. Elle le veut parfait, il cède au divertissement. Elle le veut croyant pas savant, il pense que l’on peut être croyant et savant.

    Sous la plume de l’écrivain biographe, Jacqueline est une âme forte, un sacré tempérament et pourtant soumise. Elle soigne sans relâche ce frère en perpétuel défi contre lui-même, renonce à son don. Le grand Siècle pèse sur la destinée des femmes.

    Blaise ne pouvait pas se passer d’elle, elle ne pouvait pas se passer de Dieu.
    Une relation ardente, fusionnelle, conflictuelle et un regard contemporain sur l'émancipation d'une femme exceptionnelle au 17ème siècle.

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    Couverture du livre « Soumise » de Christine Orban aux éditions Albin Michel

    emilie77400 sur Soumise de Christine Orban

    Dans la famille Pascal, il n'y avait pas que l'illustre Blaise, non, celui-ci avait 2 sœurs, Gilberte qui a consacré une bonne partie de sa vie à la mémoire de son frère et Jaqueline, la petite dernière "celle qu'il aimait le plus au monde".

    Ce récit est celui de cette jeune femme, poétesse...
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    Dans la famille Pascal, il n'y avait pas que l'illustre Blaise, non, celui-ci avait 2 sœurs, Gilberte qui a consacré une bonne partie de sa vie à la mémoire de son frère et Jaqueline, la petite dernière "celle qu'il aimait le plus au monde".

    Ce récit est celui de cette jeune femme, poétesse de talent, écrasée par celui de son frère à une époque ou ce que l'on attend principalement d'une femme c'est d'être soumise à son époux. Pourtant dès son plus jeune âge, Jacqueline joue avec les mots et compose de petits poèmes qui séduiront entre autres, le cardinal de Richelieu, Corneille et la Reine Anne d'Autriche!
    Mais Blaise à une santé fragile et la jeune femme lui est dévouée. Ainsi elle s'effacera et se consacrera entièrement à lui, comme le ferait une épouse, jusqu'à ce qu'elle le quitte pour un amour plus grand : Dieu.
    C'est assez ironique de penser que cette foi qui les a longtemps lié sera aussi la raison de leur "rupture". En rejoignant les jansénistes, elle choisira de vivre une vie de silence et d'austérité à l'opposé de la vie de mondain que mènera le célèbre mathématicien.

    Pour être tout à fait honnête, j'avoue avoir trouvé quelques longueurs. J'aurais peut-être préféré un livre plus romancé, que la parole soit donnée à Jacqueline, cela m'aurait peut-être permis de m'attacher un peu plus à elle. Au delà de ça, je ne peux que saluer le travail de recherches très conséquent de l'auteure, il suffit de lire la bibliographie à la fin pour le comprendre. Le contexte historique est parfaitement expliqué et le récit est agrémenté de nombreuses citations, des Pascal eux-mêmes, de certains de leurs contemporains ou de personnes ayant étudié la vie de Blaise. Aussi je pense que les personnes férues d'Histoire y trouveront leur bonheur.

    Christine Orban souhaitait "faire renaître une vie" et à mon sens, c'est assez réussi.