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Un homme a tué ses parents, il y a dix ans. L'homme est à sec de mémoire. Tels les grands monstres, il ne se regarde pas. Son juge, lui, veut voir. Il se livre des années durant à un dialogue tendu avec l'assassin, orchestrant patiemment une remontée du souvenir... De ces lambeaux de mémoire émerge la scène inaugurale du meurtre - sombre refrain qu'accompagnent les images d'une enfance fauchée par la virilité d'un père sadique.
D'autres images traversent la tête du meurtrier, celles du génocide juif, ses chiffres glacés, l'anonymat de la souffrance.
Quelle signification un homme corseté par les principes d'une éducation fasciste peut-il donner aux dérives de l'humain ? Un homme qui se demande si la destruction d'un peuple peut être qualifiée de la même façon qu'un meurtre.
Et qui termine parmi les fous de l'asile.
Un premier roman d'une grande brutalité philosophique, soutenu par une écriture d'acier qui plonge le lecteur dans l'abîme émotionnel d'un double parricide.
Né en 1950 en Algérie, Alain-Julien Rudefoucauld a publié quatre pièces de théâtre aux éditions L'Esprit du Temps : En faire quoi, Sacrifice, Dutzoll Frontier, Fatsflat. Autonomie d'un meurtre est son premier roman.
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