Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
" Pâleur, couleur passant passée au passage de l'heure sous le globe soudain plus rond de l'oeil, globe soudain quand plus rien ne se sait qu'entre mille piqûres cet instant suspendu réfléchi sans pensée où la sortie s'annonce entre lumière et lumière dans la retenue d'un mot d'une main " En manière de postface et dans sa toute dernière ligne, mais comme en suspens entre mots venus et mots à venir, Robert Davreu nous dit : " La nuit serait éternelle sans la nuit.
" Telle est bien la formule palimpseste de ce nouveau recueil : au passage de l'heure où le poète nous invite à la parthénogenèse de toutes nos ténèbres. Les mots doivent naître des mots, la nuit doit surgir de la nuit car les uns sans le (re) doublement des mêmes (re) formulés, les unes sans le passage à témoin des mêmes un rien éclairées sont encore plus vains que toutes nos vanités. Qu'il en appelle au temps - souvent flou - (" entre deux époques de glaciation imprécise "), qu'il en appelle à l'histoire (" L'ombre cathare se retranche "), qu'il en appelle à l'espace (" en tous horizons tous ailleurs "), toujours le (nous) taraude la question au coeur même l'appel : " Qui étaient-ils tous ces soleils contraires dans l'outremer d'un temps impartagé ? "
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