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Une histoire captivante, une période trouble, une héroïne intense et généreuse. Au nom des pères, l'Histoire ne se répètera pas Novembre 1942. Marseille.
- Mademoiselle Rose, vous seule pouvez me dire comment est mort mon fils. Vous y étiez, vous, sur cette place de malheur. Vous pourriez reconnaître les visages. Rose est déterminée, jeune, tenace, ingénue et jolie. Elle cherche son amant. Et ne reconnaît pas les visages. Elle est témoin d'un crime : un résistant français et un officier allemand se sont battus au couteau. Qui a voulu tuer qui ? Personne ne le sait et Rose a retrouvé son amant mort.
Face à l'enquête menée à charge par une police sous influence et alors que le bruit des bottes allemandes retentit dans Marseille, Rose va dérouler le fil des événements qui ont conduit à cette bagarre mortelle pour remonter l'histoire des enfants et de leurs pères et révéler un épisode longtemps resté tabou de la Première Guerre mondiale.
La deuxième guerre mondiale a été déclenchée 21 ans après le premier conflit. À la fin de cette première guerre, tout le monde a dit plus jamais ça, et puis malgré tout une vingtaine d'années après, le second conflit démarre.
Les pères franco-allemands sur la première et les fils sur la seconde. L'histoire de mon roman se déroule sur 3 semaines à Toulon en novembre 1942 et il permet de remonter le fil de l'histoire des enfants jusqu'aux parents. On lie/lit la grande Histoire à travers la petite histoire.
1942. Rose vit avec ses parents à Saint-Rémy. Son père est engagé dans un mouvement de résistance régionale et aide des résistants à échapper à l’occupant. C’est comme cela que Rose croise la route d’Aufan (son nom de résistant). Les deux jeunes gens tombent amoureux, puis Aufan disparaît. Très vite, Rose part à sa recherche pour lui annoncer qu’il va être père. Direction Marseille.
Mais Rose se retrouve témoin d’un crime, un événement dans lequel le jeune homme et un officier allemand trouvent la mort. Les autorités françaises et allemandes enquêtent, cherchant surtout à mettre la main sur le réseau auquel Aufan appartenait. Mais Rose souffre d’un handicap particulier, la prosopagnocie : elle ne reconnaît pas les visages. Une difficulté supplémentaire pour la jeune fille qui cherche à comprendre ce qui s’est passé et pourquoi Aufan est mort.
Ce roman est particulier dans la mesure où l’auteur nous fait vivre l’histoire au niveau de Rose, une jeune fille aussi naïve que tenace. Courageusement, elle va affronter la police et chercher des réponses quitte à mettre sa vie en péril.
Ce jeu de piste nous mène ainsi, entre les deux guerres mondiales, à la recherche de réponses qui trouvent leur source dans le passé.
Le style de l’auteur est simple sans être simpliste, calqué sur le personnage très attachant de Rose. Le suspens est bien mené et nous tient en haleine jusqu’au bout, grâce à un rythme soutenu et aux rebondissements qui émaillent le récit.
Entre histoires de manipulation et de vengeance, le récit prend parfois des allures de polar.
Il démontre avec brio que rien ne sert jamais vraiment de leçon à l’humanité et que l’histoire n’est qu’une suite de malheureuses répétitions, alimentées par des haines tenaces.
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