80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Une déambulation poétique au coeur du Cotentin poèmes Claude Vancour - photographies Nathalie et Denis Obitz.
I.
Chez nous, l'oiseau coupe la route et c'est là qu'on sait notre chemin et notre oiseau (...) II.
À l'Anse du Brick, les oyats veillent sur l'incarnat de celle qui s'avance, baissent leurs épis devant celle qui ne foule que les chemins qu'à chaque marée l'estran découvre. (...).
Au bord de l'Ouve.
Aigrette qui mesure le pré, donne de ses ailes le bonjour au loriot seul qui annonce l'heure des agapes le long du fossé qui sert de bordure que la ronce clôture et que le bambou calfeutre.
Les deux oiseaux s'étonnent de l'absence de chevaux et vérifient celle des humains qui ont abandonné la vieille bergerie en torchis au lierre et au vent, porte ouverte à deux battants, à ras de l'Ouve-la-Douve où le banc d'anguilles attend que le mascaret d'automne remonte le courant.
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