"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
New York est une fête !
Du haut de ses 19 ans, Vivian sait déjà qu'elle ne veut pas du destin tout tracé par ses parents. Mais de sa bulle protégée, elle est loin de s'imaginer le tourbillon incroyable qu'est New York au début des années 1940. Alors, quand après un énième échec scolaire elle est envoyée chez sa tante Peg qui possède un théâtre en plein Times Square, Vivian n'en croit pas ses yeux. Entre la ville qui vibre sans cesse et la troupe d'artistes et de danseuses qui cohabitent joyeusement dans le théâtre, Vivian découvre l'exubérance, la fête et la liberté. Surtout auprès de sa nouvelle amie Celia, une sublime showgirl très émancipée pour l'époque... Mais un faux pas lors d'une virée nocturne fera hélas chavirer le nouveau monde de Vivian et la renverra à la case départ.
Quand on a goûté au bonheur d'être une fille libre, peut-on y renoncer ?
Une belle surprise que ce roman lu un peu par hasard.
Vivian est au crépuscule de sa vie et dans une lettre (très longue lettre de 600 pages), elle raconte son parcours.
Jeune fille dans une famille traditionnelle, elle part à New-York chez sa tante début des années 40 quand l'Amérique tergiverse à entrer en guerre.
Elle va s'encanailler, s'enivrer, découvrir l'amitié, les fêtes et les hommes.
Et puis, le récit bascule dans l'introspection, une bêtise, les soldats qui ne reviennent pas, les privations, l'après-guerre, une sexualité assumée.
Une femme qui travaille et qui est indépendante, des proches homosexuels, de la tolérance, de la solidarité et encore les grandes amitiés.
Et l'amour dans tout ça ?
L'émotion monte, le ton est doux-amer, les détails, les personnage et le style intime et nostalgique permettent une atmosphère qui m'a happée.
Un roman intelligent, féministe qui met à l'honneur une femme libre.
Ce roman nous plonge dans le New York des années 40, ce ne sont pas les années folles mais cela y ressemble. Suite à un ultime échec scolaire, Viviane, jeune fille de 19 ans quitte sa famille pour rejoindre sa tante Peg, responsable d'un théâtre à New York, tout s'enchaîne, fêtes, alcool, sexe... Vivian découvre une vie qu'elle n'aurait jamais imaginée.
J'ai adoré cette histoire pour ses personnages délicieux, ses décors fantastiques et le tourbillon New Yorkais dans lequel nous immerge l'auteure
Au début j’étais assez réticente car le précédent roman de l’autrice « Mange, Prie, Aime ! » ne m’avait pas intéressée de par le sujet. Mais le résumé de ce nouveau roman m’a intriguée. Bien m’en a pris ! Un pur bonheur pour filles que ce roman !
L’histoire retrace la vie d’une jeune fille de bonne famille, Vivian, qui est envoyée à New York vivre avec sa tante Peg, propriétaire d’un théâtre grand public à Times Square. Très vite, celle-ci découvre et s’intègre au monde du spectacle et grâce à son talent pour la couture se met à créer tous les costumes. Elle enchaîne les rencontres et se divertie dans les folles nuits de New York de cette époque. Suite à un « faux pas » elle doit retourner chez ses parents, mais elle retournera dans sa ville préférée pour y vivre de nouvelles aventures, et je n’en dis pas plus.
Ce roman est tout à fait délicieux et l’atmosphère qui s’en dégage est très « Miss Maisel » où l’on suit les pérénigrations d’une femme dans ses propres choix de vie, jeune puis moins jeune. Les personnages secondaires sont bien troussés et ce New York des années 40 entre théâtres et lumières, musique et robes de plumes résonne encore dans ma tête. Un coup de cœur pour ces portraits de femme magnifiques, Vivian unique bien sûr mais aussi la tante Peg, et Edna deux femmes sublimes qui seront ses mentors, l’incandescente Celia et le roc Olive et les hommes aussi ne sont pas en reste, Billy l’insaisissable et pour finir Frank le solitaire.
Je ne peux que conseiller ce roman un bon pavé de 400 pages que l’on dévore sans sourciller : un vrai bonheur.
Ce roman est une longue lettre adressée à Angela par Vivian. Ce roman, ce sont les aventures d’une jeune fille de bonne famille de 19 ans dans la ville de New-York en 1940. Ce roman, c’est la découverte par cette jeune fille d’un milieu, d’un monde qui lui était inconnu. Ce roman, c’est l’avant, le pendant et l’après guerre. Ce roman, c’est l’amitié, l’amour. Ce roman, c’est le théâtre et la vie d’artiste. Ce roman, c’est la famille. Ce roman, c’est le pouvoir du féminisme.
En lisant « Au bonheur des filles », vous suivrez Vivian dans sa vie de 1940 à 2010. Vous ferez partie de la troupe du théâtre Lily Playhouse. Vous passerez vos nuits dans les clubs new-yorkais. Vous connaitrez l’insouciance des jeunes filles qui découvrent la ville et sa vie noctambule, les histoires d’un soir. Vous rencontrerez des grands artistes et des plus petits. Vous ferez un mauvais pas qui vous renverra chez vous. Vous reviendrez à New-York pour vous y installer de nouveau. Vous utiliserez vos dons de couturière pour la Navy puis pour les futurs mariées. Vous vous créerez une famille bien à vous et forcément différente du consensuel. Vous aimerez New-York. Vous vous affranchirez de tout sauf de vos convictions. Vous serez libre et indépendante.
Elizabeth Gilbert a créé un personnage attachant. À côté de Vivian, l’auteure a mis en avant New-York: le New-York des années folles, celui de la guerre puis de l’après-guerre. Le New-York du rêve américain, celui qui reste gravé en soi et pour lequel on y revient. Le New-York de toutes les classes sociales, celui de la création. Le New-York où tout est possible!
Ce roman est un bonbon!
Ce roman est une ode à la liberté!
Ce roman est un cri explosant les cadres. La normalité.
On y suit la vie de Vivian, refusant les carcans, découvrant le New-York de 1940, l'alcool, le sexe, la joie. Découvrant les failles de cette vie libre. Découvrant les esprits étriqués et ceux qui s'en foutent.
On y suit une femme qui tentera tout pour assumer celle qu'elle est. On entre quelques temps dans la vie d'autres puis on repartira doucement. La même douceur avec laquelle la lectrice que je suis à refermer ce livre.
Pour juste dire "au revoir". Pour que Viv et les autres continuent à vivre.
Une de ces lectures qui donne le sourire, qui donne envie d'aimer, qui donne surtout envie d'être.
#Aubonheurdesfilles #NetGalleyFrance
Tout d'abord, avant de te dire à quel point j'ai aimé ce roman, il fallait que je te dise que j'avais un certain a priori sur cette lecture. Tout simplement car j'avais à l'époque abandonné ma lecture de Mange, prie, aime ... •
Ce roman célèbre la femme, le désir et l'amour. Vivian est une héroïne naïve qui va se découvrir indépendante. Son évolution est très intéressante. La première partie n'est que fête et volupté pour elle. La seconde partie est celle où notre héroïne se reconstruit et assume ses choix de vie.
Entrez dans ces pages d'au bonheur des filles c'est être sur de ne plus pouvoir le poser avant le point final. C'est vibrant ! On est au cœur de la vie de ce théâtre et de ses showgirls. Je n'avais qu'une seule envie, c'était d'avoir mon ticket pour "New York est une fête" et à la fin du show de pouvoir me glisser dans les coulisses pour m'impreigner de cette atmosphère.
Ici, les jeunes femmes ont pris le pouvoir sur leurs désirs, sur leurs avenirs. On y découvre la condition féminine de ce New York des années 40.
L' autrice est très douée pour dépeindre la vie dans ce Lily Playhouse. L'ambiance, les costumes donne vie à cet endroit. D'ailleurs, en lisant les remerciements, on se rend compte de l'important travail de recherche, de documentation et de rencontre pour l'écriture de ce roman.
L’auteure de « Mange, Prie, Aime » dresse dans ce nouveau roman le portrait d’une femme qui refuse de s’enfermer dans une case dans le contexte des années 40 dans la société des années folles. Issue d'une famille aisée, et envoyée par ses parents à New York chez sa tante propriétaire d'un théâtre., Le lecteur est plongé dans les souvenirs de l’héroïne de 89 ans qui nous raconte ses 20 ans ! Impossible de ne pas se laisser séduire par le caractère joyeux de Vivian qui communique sa joie de vivre comme un ouragan et apprend à vivre chaque instant, à profiter de la beauté de la vie et à apprécier le bonheur et les drames qu'elle est capable de nous donner.
Elle démontre également la difficulté pour la gente féminine d’assumer et d’assouvir ses désirs. Glamour, sexy, drôle et romantique, le roman d’Elizabeth Gilbert est comme une scène vivante dont on ne voudrait jamais voir les rideaux se refermer. Très frais, un peu prévisible mais efficace, « Au bonheur des filles » est une lecture remplie d’humour et de détermination.
#NetgalleyFrance #Aubonheurdesfilles
Je remercie chaleureusement les éditions Calmann-Lévy pour l'envoi, via net galley, du roman Au bonheur des filles par Elizabeth Gilbert. Cette dernière est l'autrice du célèbre Mange, Prie, Aime ! dont j'ai beaucoup entendu parler mais je la découvre avec son dernier roman.
New York est une fête !
Du haut de ses 19 ans, Vivian sait déjà qu’elle ne veut pas du destin tout tracé par ses parents. Mais de sa bulle protégée, elle est loin de s’imaginer le tourbillon incroyable qu’est New York au début des années 1940.
Alors, quand après un énième échec scolaire elle est envoyée chez sa tante Peg qui possède un théâtre en plein Times Square, Vivian n’en croit pas ses yeux. Entre la ville qui vibre sans cesse et la troupe d’artistes et de danseuses qui cohabitent joyeusement dans le théâtre, Vivian découvre l’exubérance, la fête et la liberté. Surtout auprès de sa nouvelle amie Celia, une sublime showgirl très émancipée pour l’époque…
Mais un faux pas lors d’une virée nocturne fera hélas chavirer le nouveau monde de Vivian et la renverra à la case départ. Quand on a goûté au bonheur d’être une fille libre, peut-on y renoncer ?
Au bonheur des filles est un magnifique roman que j'ai adoré pouvoir lire sur une journée (dimanche), et qui m'a captivé de la première à la dernière page.
Quel bonheur de se promener dans le New York des années 40.. et après. L'ambiance juste avant, pendant et après la seconde guerre mondiale est très spéciale, tellement différente de nos jours. New York est une ville où j'aimerais aller et la découvrir à cette époque fut un vrai plaisir.
Ce livre est original car la narratrice répond à une certaine Angela. Ce roman est en fait une longue lettre, du début à la fin. D'ailleurs, par moment, elle s'adresse à la fameuse Angela. Je ne vous dirais pas qui c'est, vous le découvrirez en lisant cet ouvrage ;)
La narratrice est une jeune fille de la haute société un peu capricieuse, elle ne connait pas grand chose de la vie ce qui va parfois lui jouer des tours. Elle assez égocentrique, il n'est pas toujours évident de l'apprécier. Mais évidemment, j'ai réussi à m'attacher à elle malgré ses quelques bourdes. Elle va réussir à être étonnamment libre pour l'époque.
J'ai adoré l'univers du théâtre décrit dans une partie du roman. Un autre univers arrive ensuite, qui m'a lui aussi beaucoup plu.
Au bonheur des filles est une excellente surprise, je suis très contente d'avoir pu le lire sans m'arrêter ou presque et je lui mets évidemment un énorme cinq étoiles :)
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