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Au Bonheur des autres : Anthropologie de l'aide humanitaire (édition 2005)

Couverture du livre « Au Bonheur des autres : Anthropologie de l'aide humanitaire (édition 2005) » de Laëtitia Atlani-Duault aux éditions Societe D'ethnologie
Résumé:

Une ethnologue chez les humanitaires. Non pour les aider à mieux comprendre les populations, mais pour les étudier, eux, de l'intérieur. Voilà l'objet premier du livre. Pour cela, l'auteure a travaillé, pendant plus de dix ans, au sein d'organisations internationales d'aide humanitaire tant à... Voir plus

Une ethnologue chez les humanitaires. Non pour les aider à mieux comprendre les populations, mais pour les étudier, eux, de l'intérieur. Voilà l'objet premier du livre. Pour cela, l'auteure a travaillé, pendant plus de dix ans, au sein d'organisations internationales d'aide humanitaire tant à New York, qu'en Asie centrale et en Transcaucasie post-soviétiques. Elle s'est plongée au coeur du système pour en décrypter les enjeux, les lignes de force et les tensions. L'enquête éclaire l'envers des révolutions qui ébranlent actuellement les anciennes provinces de l'Union soviétique. Si elles concrétisent leurs aspirations démocratiques, les conditions de ces révolutions "spontanées" ont en réalité été préparées de longue date. Dès la disparition de l'URSS, en effet, les agences d'aide humanitaire ont massivement aidé à la création puis au renforcement des ONG locales, dans une région où le concept même d'ONG n'existait pas. Leur but a été de favoriser l'émergence d'un contre-pouvoir fort aux États, afin d'assurer la victoire d'un certain modèle politique dans ces années d'incertitude politique post-guerre froide. Cela est vrai pour tout un éventail d'actions, qui vont de l'éducation, de la défense de la biodiversité à la prévention de l'épidémie de VIH/SIDA. Aussi hétéroclites qu'elles puissent paraître pour un observateur non averti, elles s'inscrivent dans une ligne d'approche commune : la construction d'une morale partagée.

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