Entre rattrapage estival et rentrée littéraire, les conseils de lecture du moment
Naoki Urasawa est de retour chez Kana avec sa toute nouvelle série phare : Asadora ! Urasawa parvient à rendre palpitant le mélange a priori improbable du récit de la vie tumultueuse d'une jeune fille, démarrant en 1959, avec une histoire de monstre godzillesque attaquant le Japon de nos jours. C'est addictif dès les premières pages ! Avec ce récit, on entre à nouveau avec bonheur dans le cinéma d'Urasawa, comme on le ferait dans celui d'un Tarantino !
Entre rattrapage estival et rentrée littéraire, les conseils de lecture du moment
Il y a quelques années, j’ai découvert Noaki Urasawa avec la série Manga 20th Century Boys, série réellement exceptionnelle, par la suite avec la lecture de Monster et Pluto, ce fut pour moi la confirmation que Noaki Urasawa est l’un des plus grands des mangakas qui puisse exister.
Et avec le confinement, j’ai découvert par hasard la publication d’une nouvelle série, Asadora ! où l’auteur reprend l’ensemble des ingrédients qui ont fait son succès.
Le premier tome, bien qu’introductif est totalement addictif, on découvre la petite Asada, enfant issu d’une famille nombreuse, qui passe totalement inaperçue au milieu de tout ce monde, ce qui ne l’empêche pas de faire preuve d’altruisme et d’un grand courage.
Avec ce premier tome, on sait déjà que cette nouvelle série promet d’être du grand Naoki Urasawa. Je ne peux vous dire autre chose que de vous plonger vous dans Asadora ! et vous laisser emporter par l’intrigue…
Les premières pages nous présentent Tokyo en proie aux flammes. Nous sommes en 2020, mais nous sommes prévenus que cette histoire s'étale de l'après-guerre jusqu'à nos jours. Et nous voilà donc peu après en 1959, près du port de Nagoya avec une fillette prénommée Asa, qui malgré la pluie court dans les rues à la recherche d'un médecin. Sa mère est sur le point d'accoucher.
Son copain Shota, lui, court pour s'entraîner, car dans 5 ans, c'est Tokyo qui organise les Jeux Olympiques et il est prêt à tout pour y participer.
Mais voilà que le typhon annoncé s'abat sur le port.
Quant à Asa, on la retrouve bâillonnée, les membres attachés. Il va se révéler que son kidnappeur qui l'a prise pour la fille du médecin n'est autre qu'un ancien pilote de guerre qui volait sur des bombardiers, d'ailleurs, n'est-il pas surnommé "chevalier du ciel" !
Tous les deux vont s'unir pour tenter de porter secours aux rescapés du typhon, dans un port dévasté. Et l'on découvre une fille aventureuse qui n'a pas froid aux yeux et qui est prête à tout pour aider les autres. Un bel exemple d'altruisme et de solidarité. De plus, elle prouvera qu'elle a d'autres talents.
C'est un récit très addictif avec déjà un monstre qui se profile dès le tome 2. Cette histoire est un bon moyen de se plonger dans la vie japonaise et d'apprendre à connaître certaines de leurs spécialités culinaires comme les onigiri qu'Asa se fera un plaisir de distribuer !
Après les tomes 1 et 2 dont je viens de parler, je n'ai qu'un souhait : Vivement la suite...
Si ma petite-fille ne m'avait pas proposé et encouragée en me prêtant ce manga, cette bande dessinée japonaise, je n'aurais sans doute pas encore découvert ce type de littérature et c'eut été fort dommage !
J'avais déjà essayé de lire un manga mais sans grand succès. Cette fois, grâce à Emma et à Vincent, j'ai lu Asadora (tome 1), oeuvre de Naoki Urusawa, je me suis appliqué, aidé par le petit schéma donné par l'éditeur au début, pardon, à la fin du livre… Eh oui, tout est inversé !
Si j'ai eu un peu de mal au début avec, de temps à autre un retour sur la page de droite, déjà lue, alors que je finissais celle de gauche, je m'y suis fait, enchaînant l'histoire de cette jeune fille intrépide et courageuse : Asa.
Avant tout, c'est l'expressivité des dessins qui me marque. Les têtes des personnages sont d'un grand réalisme et m'impressionnent encore alors que j'ai terminé ma lecture. Il faut dire que le drame qui se joue dans ces pages est symptomatique de l'histoire du Japon : un typhon d'une ampleur exceptionnelle dévaste toute une zone côtière qui disparaît sous les eaux. Les réserves de bois ont été emportées et les rondins, entraînés par le courant, ont percuté les frêles habitations, les disloquant et mettant en péril la vie de leurs occupants, nombreux et pauvres pour la plupart. D'ailleurs, très vite, pour les survivants, se pose le problème du ravitaillement : ils ont faim et soif mais Asa…
Alors que le typhon arrive, Asa court chercher le médecin pour sa mère qui va accoucher de son onzième enfant !
Puisque Tokyo va organiser les prochains Jeux Olympiques, ceux de 1964 car l'histoire débute en 1959, le jeune Shôta s'entraîne dur mais, problème, Asa le dépasse facilement dès qu'elle se met à courir.
Voyant un voleur sauter par une fenêtre, la jeune héroïne tente de l'arrêter mais celui-ci la kidnappe et c'est le début d'une aventure commune, avec ce monsieur Kasugo, qui m'a ému, étonné, fait sourire et donc emmené au bout du livre où il est noté « à suivre… »
Si la plus grande partie du livre est en noir et blanc, j'ai été surpris par ces premières pages magnifique, en couleurs, avec des scènes de panique, l'ombre menaçante d'un monstre et 2020 noté en haut de page pour m'indiquer que « cette histoire s'étale de l'après-guerre jusqu'à nos jours… le récit d'une jeune femme mignonne et courageuse… une vie, une génération… » avant de basculer subitement en 1959 et découvrir Asa, la jeune fille qui passe en courant. Elle se présente avec beaucoup d'aplomb et ne me décevra pas par la suite.
Chronique illustrée à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Étonnante et vive, la petite Asadora ne se laisse pas démonter, ne se laisse pas abattre par l’idée d’être en proie aux griffes d’un bandit. Elle affronte, n’a finalement pas grand-chose à perdre. Surgit par la suite un événement qui bouscule les plans de la crapule. Un événement qui permet à ce duo singulier de se révéler, et de faire éclater des caractères courageux.
Gardez un oeil sur la dernière image. Troublante et faisant le lien avec les premières pages du manga.
Un premier tome que j’ai adoré, à la fois pour la finesse des dessins, la choupitude de la petiote et l’aspect grognon du bandit. Une histoire qui ne montre qu’un morceau de l’iceberg et laisse le lecteur dans l’attente insoutenable du tome 2.
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