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Florence. Début du XVIe siècle.
Dans ce berceau de la Renaissance, qui vit l'art s'épanouir dans toute sa splendeur, une jeune aristocrate prénommée Arte rêve de devenir artiste peintre et aspire à entrer en apprentissage dans un des nombreux ateliers de la ville...
Hélas ! Cette époque de foisonnement culturel était aussi celle de la misogynie, et il n'était pas concevable qu'une jeune femme ambitionne de vivre de son art et de son travail. Les nombreux obstacles qui se dresseront sur le chemin d'Arte auront-ils raison de la folle énergie de cette aristo déjantée ?
J’ai l’impression de me répéter quand je vous parle du graphisme de cette série. Je l’aime énormément pour la qualité des détails des œuvres d’art, de l’architecture et des vêtements, mais j’ai toujours du mal avec le traitement des visages que je trouve un peu trop caricatural. Heureusement que la qualité du reste et de l’intrigue surpasse ce défaut qui en devient de fait presque un détail…
On est toujours à Florence, en plein cœur de la Renaissance, et on suit à travers les yeux d’Arte l’évolution du monde des arts, et de la société en général, avec son machisme ordinaire… Arte continue à tracer son chemin sans se soucier de ce que pensent les gens qui l’entourent, ce qui lui réussit plutôt bien. Grâce à Véronica, elle a appris l’art de la négociation, et comment avancer dans un monde d’hommes quand on est une femme. Elle a réussi à se faire accepter par la guilde des peintres de Florence. Elle apprend à lire à une jeune couturière pour l’aider à s’extirper de sa pauvre condition.
Et ici, elle fait la connaissance d’une jeune veuve enceinte, Lusanna, qui est une amie de Léo; et qui se trouve dans une situation qui semble de prime abord désespérée. Mais c’est sans compter sur l’obstination d’Arte.
J’aime vraiment énormément son caractère, sa volonté quasiment sans faille, et le soupçon de naïveté qui lui permettent d’avancer sans se poser trop de questions. Je craignais que ses sentiments pour Léo en fassent une midinette, mais je suis ravie de voir que ça ne l’empêche nullement de faire des projets et d’avancer. La fin de ce quatrième tome est d’ailleurs la fin d’un arc narratif, et annonce un renouveau intéressant de l’intrigue.
https://leslecturesdesophieblog.wordpress.com/2018/10/21/arte-tome-4-kei-ohkubo/
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