Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Art absolument n 88 - la prehistoire, toujours contemporaine - mai/juin 2019

Couverture du livre « Art absolument n 88 - la prehistoire, toujours contemporaine - mai/juin 2019 » de  aux éditions Art Absolument
Résumé:

«Qu'est-ce que la Préhistoire pour l'art moderne et l'art contemporain ? Une référence parmi d'autres, un modèle pour un néo - archaïsme ou une chance de renouvellement par un processus générateur ? Quels rapports se font dans les esprits, dans les ateliers, dans les yeux des spectateurs entre... Voir plus

«Qu'est-ce que la Préhistoire pour l'art moderne et l'art contemporain ? Une référence parmi d'autres, un modèle pour un néo - archaïsme ou une chance de renouvellement par un processus générateur ? Quels rapports se font dans les esprits, dans les ateliers, dans les yeux des spectateurs entre préhistoire et art contemporain? La préhistoire est-elle le territoire d'une extension des primitivismes ou s'agit-il de tout autre chose, d'une possibilité de refonder un art à venir en renouant avec un passé immémorial ? » Telle est la suite de questions qu'a pu écrire François Jeune, qui a participé à la coordination de notre dossier sur l'invention de l'âge d'avant l'histoire par la modernité et dans l'art contemporain. Plus qu'un mouvement univoque, ce qui s'y joue relève d'allers-retours, de lectures et de fondations réciproques. De fait, les oeuvres de Gasiorowski, Tal Coat, Le Groumellec, Sorg, Barceló et d'autres sont autant de pièces à un débat d'autant plus fécond que, s'il est ancré dans le champ de l'art, il met en jeu ce que recouvre la notion d'humanité. « L'homme qui se vivait peut-être confusément séparé de l'animal qu'il représentait à la préhistoire, l'homme créé par l'art ne doit-il pas retourner aujourd'hui à l'état de nature ? » interroge encore François Jeune. Un autre sujet « agite » ces pages: celui du modèle noir, dont une exposition au musée d'Orsay explore la présence dans l'art français du grand XIXe siècle, celui des abolitions et des colonisations. Emmanuel Daydé en a élargi le champ en remontant à la statuaire égyptienne qu'ont léguée les tombes de Toutankhamon, dont la couleur de certaines effigies a laissé entendre à certains que le pharaon avait la peau noire- et par extension que la recherche archéologique niait le fait qu'il était noir-africain. Là encore, tirer la pelote du temps permet de considérer l'esprit plus avisé les noeuds de notre époque.

Donner votre avis

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.