Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
L'Apologie d'une intériorité fait un double pari anti-pascalien: - Un pari poétique. On peut se saisir de la liasse de ses pensées et, non pas les semer en les laissant classer au hasard des éditions et de la mort, mais les compiler et les composer selon la méthode des Pensées classées de Georges Perec, et veiller à ne pas écrire en style télégraphique, mais en s'appliquant à tendre la phrase, ce vers au pied de la lettre, vers le maximum de complexité, car la phrase ne veut pas être simple, être formée d'un sujet, d'un verbe et d'un complément: elle veut être attributive et, contre le génie prétendu de notre langue faussement claire, s'étendre en un entrelac et un entrecroisement baroque à l'allemande. - Un pari théologique. S'il faut faire une apologie de la religion chrétienne pour prouver les vérités de foi comme l'a voulu Pascal, il ne faut pas aller des Écritures à l'écriture, mais de l'écriture aux Écritures, qui deviennent incidentes du mystère de Dieu. Car l'homme qui descend de Dieu ne sait aimer qu'à partir de soi-même. Il faut donc révéler sa mentalité et faire une apologie de son mental, de son univers, de son intériorité, car dans l'idéal du moi, est caché le désir de Dieu. L'Apologie d'une intériorité éprouve Dieu à partir du moi haïssable et fait dégouliner Dieu du tout à l'ego.
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