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L’avenue Foch à Paris est, finalement, l’héroïne du premier roman de Jean-Pierre MONTAL, Les Années Foch. L’avenue Foch, mais aussi les années 90… C’est, en effet, en 1995 que Pierre, 20 ans, débarque à Paris pour tenter de retrouver la trace de son amie d’enfance, Anne, disparue.
Car c’est bien elle, un an plus tôt qui l’avait informé de son travail proche de cette célèbre avenue du Monopoly auquel ils jouaient petits. Il part donc sur ses traces et nous avec lui. C’est ainsi que nous arpentons cette fameuse avenue, pas si claire que ça. Elle draine en effet sur son bitume des bourgeois, mais aussi des prostituées, de l’élégance et de la vulgarité, bref c’est un quartier en noir et blanc que nous conte l’auteur. Sans compter les différents personnages rencontrés par Pierre : Hélène péripatéticienne de luxe, Michel Damborre véritable dandy sur le retour et… Rémo qui lui apprendra beaucoup de choses.
C’est un curieux roman, à l’écriture élégante qui sublime de nombreuses et jolies descriptions, à l’ambiance feutrée. L’air y est mélancolique, mélancolie d’un monde passé, perdu, face à un univers devenu fou.
On navigue dans l’amer, la tristesse et la noirceur et pourtant, la lecture en est plaisante et sereine.
Un livre qui se lit vite, pas particulèrement intéressant, mais qui se lit.
Pierre erre sur l'avenue Foch à Paris en espèrant retrouver son amie d'enfance Anne.
Il y découvre comment y vivent les prostituées, et y côtoient des gens louches...
Je me suis souvent perdue dans les différents chapitres, mais l'histoire de cette célèbre avenue m'a fait découvrir Un quartier de Paris que je ne connaissais pas.
Pas très palpitant comme lecture !
L'histoire de Pierre et des personnes qui gravitent autour de lui et de l'Avenue Foch ne m'a pas emportée. C'est joliment écrit, il y a des phrases qui m'ont marquées, elles ont un petit côté poétique (au début du livre il écrit que l'ennui ralentit les corps, comme une neige invisible qui entraverai les mouvements) que j'ai bien aimé.
En revanche je ne suis jamais complètement rentrée dans l'histoire, les personnages sont tous un peu (beaucoup) perdus, chacun à leur manière et finalement ce sont les lieux décrits que j'ai le plus apprécié, l'Avenue Foch, presque personnage à part entière du livre, l'ancien parc d'attraction à l'abandon, etc...
J'irai d'ailleurs jeter un oeil à l'avenue lors de mon prochain passage à Paris, histoire de voir à quoi ressemblent ces fameuses contre-allées...
Sans s’appesantir ni tirer en longueur, Jean-Pierre Montal a la courtoisie de brosser, en quelques touches bien senties, les croquis très saisissants de moments, d' endroits et de personnages tous attachants - à l'exception du pauvre Pierre, témoin éberlué et un peu morne de la grandeur de l'avenue et de ses habitants. En tout cas, l'effet de contraste est réussi.
J'espère qu'il s'agit du début d'une trilogie - à quand la suite sur le Bld des Capucines?
auteur d un bel essai sur maurice ronet, jean pierre montal livre ici un premier roman qui sidere par le fuselage de ses phrases
il y a quelque chose de nimier, voire de morand dans la précision chirurgicale de son étrange histoire, qui file a toute vitesse
je l ai lu d'une traite tellement le theme du roman m a plu, je vais le passer a mon club de lecture de pluguffan et de ploneis
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