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Au Pays des Sept Collines, Anna ne parle pas. C'est bien normal, car son père est Ogre-mangeur-de-mots, un ogre qui, par sa seule présence, fait taire tous ceux qui se trouvent à ses côtés. Quand Ogre-mangeur-de-mots approche d'un groupe d'habitants, plus un mot ; lorsqu'il entre dans une pièce, le silence se fait ; s'il pénètre la salle des fêtes, les chants cessent. Et cela le rend profondément triste, car il aimerait entendre sa fille chanter. Entourée de son amie, une pie très bavarde, de sa mère, d'une fée et d'une sorcière, Anna parvient peu à peu à trouver sa voix, pour devenir Anna-qui-chante, qui libéra le Pays des Sept Collines de son terrible roi. (voir l'album Anna qui chante, Biscoto, 2018.) Dans une seconde partie, on découvre l'histoire du père d'Anna, Ogre-mangeur-de-mots, son enfance en Ogrétat, où pour être un bon ogre, il faut être un ogre plus fort que les autres, et sa fuite vers le Pays des Sept Collines. On comprend alors pourquoi il devint malgré lui ce personnage à la vue duquel chacun se tait, et comment sa fille Anna va l'aider à trouver le chemin de la guérison. Dans Anna et Ogre mangeur de mots, il est question de l'importance de la parole et du dialogue entre adultes et enfants, et d'une éducation où l'entraide et la coopération seraient au centre. Il y est question aussi de réparation, de la douceur et du réconfort que peuvent mutuellement s'apporter parents et enfants.
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